La défaite du Stade Brestois contre le Tours FC (1-3) lors de la 28e journée de Domino’s Ligue 2 va laisser des traces au sein de l’entité bretonne. Alors que le SB29 va prendre une sanction à l’encontre de son entraîneur Jean-Marc Furlan à la suite de son doigt d’honneur destiné à un spectateur après la rencontre, le technicien s’est exprimé en conférence de presse sur cette affaire. Et à écouter le discours de l’ancien coach de Troyes, celui-ci est clairement affecté par la situation actuelle, et des désaccords commencent à apparaître avec ses dirigeants.
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« Je suis abattu par cette décision. Je dois me contenir, mais j’ai toujours été comme ça. Je n’ai frappé personne et le gars à qui j’ai fait un doigt d’honneur, je peux aller boire un coup avec lui. Le club te fait comprendre que ta situation est précaire, que ta position est fragile. Je le ressens comme ça. Je ne suis qu’un employé, la situation d’un entraîneur est précaire, il est comme un kleenex. Mais quel message passe-t-on aux joueurs ? J’ai fait une erreur, mais en discutant et en buvant une bière, c’est réglé. Là, quelle considération a-t-on du vestiaire professionnel, quelle image donne-t-on au staff et aux joueurs ? (…) Quand l’équipe ne tourne pas, c’est la faute du coach, on le sait depuis longtemps en football et je l’accepte. Je suis abattu. Je veux faire avancer les choses rapidement au club, mais apparemment, ce n’est pas compris. Le patron, c’est Grégory Lorenzi (le coordinateur sportif), j’accepte son discours, je ne suis qu’un employé du club.«