Le Stade Brestois ne tient pas un rythme d’un prétendant au podium depuis début 2018. Les Finistériens restent notamment sur 4 nuls consécutifs. Et s’ils ne possèdent pas encore un grand retard sur le peloton de tête (9e, 38 points), le trou pourrait se creuser ce vendredi soir (25e journée de Domino’s Ligue 2). Les Brestois se rendent chez le 6e, Le Havre, pour un premier tournant à l’aube du sprint final. Un tournant à bien négocier chez une équipe qui impressionne depuis de nombreuses années un Jean-Marc Furlan qui concède une période actuelle délicate…
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« Le Havre n’a pas beaucoup bougé par rapport à l’an passé, un peu comme Reims. Depuis qu’Erick Mombaerts est passé, il y a eu une mise en place de football. On a été dominé, bouffé l’année dernière chez nous. On a gagné, oui, mais quand tu sors, tu n’es pas fier. Le Havre a une forte identité de jeu. L’équipe joue au football. C’est peut-être l’équipe qui, depuis quelques années, a le plus de fondation dans le football et dans le jeu. Le HAC est le club numéro 1 de la formation des jeunes en France, et de très loin. Sur les 6 dernières années, c’est l’équipe qui joue le mieux au football. Tu as donc la trouille de te faire bouger.
Comment je vis ces 4 nuls ? Mal. Parce que c’est difficile. La période est difficile, c’est dur de s’entraîner, ce sont des réunions avec les joueurs pendant 20 minutes avant l’entraînement pour savoir comment on va faire. Les joueurs jouent le jeu. Mais ça ne me plaît pas de pas gagner. Comme cela se rajoute à toutes les problématiques quotidiennes liées au fonctionnement de la préparation… Ce n’est pas une bonne période. Je ne suis pas à prendre avec les pincettes. Ca me fout la haine ! »
Source : Site officiel de Brest