QRM

Les confessions de Mathieu Duhamel après son départ de QRM

« QRM souhaitait poursuivre la saison dans un climat serein, avec un groupe uni, engagé et mobilisé autour du projet afin de se donner tous les moyens pour se maintenir en Ligue 2. » Le communiqué de QRM annonçant la résiliation de Mathieu Duhamel, d’un commun accord avec son président Michel Mallet, peut laisser sous entendre que le climat n’était pas si serein que cela auparavant. Un Mathieu Duhamel qui ne comprend pas tout… « J’ai été surpris du communiqué annonçant mon départ. Je n’ai pas du tout de souci avec le club », assure l’attaquant, auteur de 8 buts depuis le début de la saison.

« Dans ce milieu, on n’aime pas les gens francs du collier »

C’est un Mathieu Duhamel en phase avec lui-même et serein qui revient sur sa belle expérience chez le promu normand. Une expérience dont il ne veut retenir que le meilleur. « J’ai fait des rencontres exceptionnelles. J’étais notamment très proche de 6-7 joueurs qui ont été touchés de mon départ : Jordan Lefort, Rafik Boujedra, Joan Hartock, Plumain, Madiani… Nous étions vraiment proches. » Il réaffirme à qui veut l’entendre qu’il n’y a « eu aucun problème ». Il regrette les propos qui peuvent être tenus dans son dos. « Alors qu’il n’y a rien… Je sais qu’il ne s’est rien passé. Aujourd’hui, c’est facile pour un club de dire à un joueur qu’il ne veut plus de lui. Dans le milieu professionnel, ça va dans les 2 sens. J’ai fait tout ce que j’ai pu à chaque entraînement, à chaque match. J’ai joué avec 39,5°C de fièvre contre Bourg-en-Bresse au match aller. On ne peut pas me le rendre comme ça. Après, les gens pensent ce qu’ils veulent. Dans ce milieu, on n’aime pas les gens francs du collier et qui disent les choses. C’est facile de dire que Duhamel fout la merde. Oui, j’ai fait des erreurs par le passé, confesse-t-il, avant de poursuivre. Je n’ai pas fait de centre de formation, je me suis construit tout seul. J’assume ces erreurs. Sans elles, j’aurais peut-être effectué une meilleure carrière. » Le buteur de 33 ans veut tordre le cou aux rumeurs. « Là, je suis un homme apaisé. J’ai mes enfants, ma femme, ma famille. »

Duhamel cherche un challenge qui lui correspond

Apaisé dans sa vie privée, toujours déterminé (« un mort de faim ») dans sa vie professionnelle. Déterminé à trouver « un challenge qui me correspond », rassuré par les propos positifs de « joueurs, d’entraîneurs adverses, de présidents de club même ». A l’instar de Jean-Pierre Caillot, le président de Reims. « Je l’avais croisé après le match contre eux et il avait évoqué mes grosses qualités. » Ainsi, son choix d’avoir opté pour le promu Quevilly-Rouen ne fut pas compris de tous. « On me demandait ce que je faisais là, sans nullement dénigrer Quevilly. » L’attaquant se pose des questions. Ses statistiques parlent. Des sollicitations arrivent. Un départ devient à l’ordre du jour. « J’aurais préféré partir et que le club soit 10e, c’est certain, avoue celui qui se dit « très content d’être venu ici. Peut-être que j’ai envie de finir ma carrière dans un club un peu plus huppé », s’interroge-t-il en toute franchise.

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De nombreux clubs sont venus aux renseignements. Encore plus depuis qu’il est devenu libre. « Pour l’instant, j’ai des pistes à l’étranger, des clubs de Série B, un club en Thaïlande, et des clubs de Ligue 2. Sochaux, Ajaccio, Nancy et le Paris FC. » Lens ? « Je n’ai pas de concret avec Lens. Ils attendent des départs… » Le joueur réfléchit à la meilleure option. Il prendra son temps pour ce qui pourrait devenir l’une de ses dernières expériences. « Aujourd’hui, je fais mon truc de mon côté, je ne vais pas attendre à l’aveugle. Je choisirai le challenge qui me correspond le mieux. »

Laurent Mazure

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