La première moitié de la saison de Domino’s Ligue 2 s’est achevée lundi soir. Les 20 clubs de l’antichambre du foot français ont parfois enchanté, déçu, répondu ou non aux attentes. Certains joueurs se sont révélés, d’autres n’ont pas su confirmer. Comme à chaque trêve hivernale, il est temps de donner les tops et les flops de la rédaction. Commençons pas des tops sans surprise !
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Umut Bozok et l’attaque de feu des Crocos
Emmenée par son buteur Umut Bozok, grande révélation de la saison, l’attaque du Nîmes Olympique cartonne. Les Crocos ont scoré à 40 reprises en… 18 matchs (GFC Ajaccio-Nîmes reporté). Depuis le passage de la L2 à 20 clubs (1998-1999), il s’agit du meilleur total réalisé à la trêve. L’artillerie offensive gardoise fait peur. Notamment Umut Bozok. L’avant-centre arrivé cet été de Marseille-Consolat en National s’est rapidement adapté aux exigences d’un championnat plus physique. A lui seul, il pèse plus d’un tiers des réalisations inscrites par sa formation (14).
Le collectif rémois magnifié par David Guion
Lorsqu’il a repris le flambeau, cet été, après le départ de Michel Der Zakarian à Montpellier, David Guion ne s’imaginait sans doute pas vivre une première partie de championnat aussi belle. Son groupe a rapidement adhéré à son discours. Sur le terrain, les Rémois n’ont pas traîné. 4 victoires de rang pour débuter et, depuis, une étiquette de grand favori à la montée en L1. Le total de points à mi-saison (44 points) se veut impressionnant. Statistiquement, cela signifie déjà l’élite pour une formation qui se résume en 3 mots : solidarité, spectacularité, David Guion.
Un spectacle en net progrès
Avec 496 buts en 189 rencontres (GFC Ajaccio-Nîmes reporté), la Domino’s Ligue 2 affiche une moyenne remarquable de 2,62 réalisations par rencontre. C’est la meilleure depuis le retour de la Ligue 2 à 20 clubs, en 1998. Preuve que les équipes ont décidé de se faire plaisir et d’offrir du bonheur aux spectateurs de l’antichambre. Il faut dire également que ce ratio buts marqués par match est favorisé par des rectangles verts de mieux en mieux bichonnés. Que ce soit ceux des équipes les plus populaires (Lens, Nancy, Le Havre) ou bien ceux des promus. Ainsi, Gaston Petit ne cesse d’impressionner par la qualité de sa pelouse. Elle qui n’était encore que synthétique en mai dernier.
Paris FC, l’invité surprise se régale
Et dire qu’ils ne devaient même pas participer au championnat de Domino’s Ligue 2 cette saison… En accédant sur le gong aux barrages d’accession en mai dernier (perdu face à Orléans), le Paris FC ne pensait pas finalement valider son ticket pour notre championnat. Les déboires financiers du SC Bastia ont permis au club de la capitale de les remplacer au pied levé. Fabien Mercadal et les dirigeants parisiens avaient axé leur recrutement pour le National 1. Et l’effectif régale finalement au niveau supérieur ! Sixième à la trêve (34 points) à égalité avec Brest, Le Havre et l’AC Ajaccio, le PFC réalise un parcours digne d’un candidat à la montée. Chaque saison, un promu se la joue invité surprise, à l’image d’Amiens et Strasbourg l’an dernier. Le Paris FC est cette fois la belle surprise du cru 2017-2018. Un vrai collectif soudé, insouciant et de qualité, mené d’une main de maître par un Fabien Mercadal revanchard après l’expérience mitigée vécue à Tours la saison passée. Lybohy, Kerrouche, Delaine, Alami-Bazza, Tchokounté… autant de révélations qui permettent aux supporters du PFC de rêver !
