Comme souvent, Alaeddine Yahia n’a pas manié la langue de bois. Ce vendredi soir, à la sortie de la défaite concédée contre le Paris FC à Picot (0-1, 19e journée de Domino’s Ligue 2), le défenseur tunisien de Nancy n’a pas mâché ses mots. Des mots durs mais justes. Son club est 15e avec 20 points à la trêve.
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« Il n’y a aucun sentiment de gâchis. C’est un sentiment de honte. On a 20 points. Si tu fais le même nombre de points en 2e partie de saison, je ne sais même pas si on se maintient. Là, il y a eu 19 matchs de passés. Il y a un sentiment de honte. Il y a un club en danger. Des gens qui y travaillent, des gens qui supportent, ça leur coûte de l’argent de nous supporter. Il faut arrêter de se regarder le nombril, se retrousser les manches et aller de l’avant. Je n’ai jamais incriminé quelqu’un. Je me mets dans le lot avec tout le monde. C’est fini la Ligue 1. On est des joueurs de Ligue 2, comme des joueurs de Quevilly, comme les joueurs de Paris. Il faudra mettre le bleu de chauffe et travailler encore mieux. Je ne suis pas inquiet, je suis peiné. J’ai honte. Les supporters ont raison avec les banderoles. Et encore, elles ne sont pas méchantes. Il faut accepter la critique. Tout footballeur aime bien qu’on le câline. Mais il faut accepter. Ils n’ont insulté personne, ils ont juste mis des banderoles. Ce n’est rien de grave. »
Source : Periscope de Dimitri Rahmelow
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— Dimitri Rahmelow ✏️ (@DimitriRahmelow) December 15, 2017
