Le Stade Brestois a empoché une deuxième victoire consécutive sur la pelouse de Clermont mardi (2-1) pour revenir à trois points du podium malgré sa huitième place au classement. Un succès obtenu grâce au doublé d’un homme qui a changé le cours du match par son entrée en jeu au début de seconde période : Gaëtan Charbonnier, le joueur clé de la 17e journée de Domino’s Ligue 2 !
« Je suis extrêmement content car je reviens d’une grave blessure. J’avais tout mis de mon côté pour que mon retour se passe bien. Aujourd’hui, je suis épanoui à Brest ». Au micro de beIN Sports, Gaëtan Charbonnier laisse éclater sa joie. Celle de pouvoir rejouer à nouveau sans douleur pour donner la pleine mesure de son talent. Celle, aussi, de retrouver le chemin des filets en championnat pour la première fois depuis le 12 décembre 2016. C’était déjà en Domino’s Ligue 2, lors d’une saison ternie par une rupture des ligaments croisés du genou fin février dernier.
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« Le discours du coach m’a séduit, il me gère très bien »
L’attaquant du Stade Brestois est passé par cette douloureuse et difficile étape que tant d’autres footballeurs malheureux, amateurs comme professionnels, ont dû surmonter: celle de la rééducation pour revenir plus fort, sans appréhension. Le staff breton n’a évidemment pas précipité les choses. « Le discours du coach m’a séduit, ça faisait un moment qu’il me faisait de l’œil. Il me gère très bien depuis mon retour, et j’espère que ça va continuer », expliquait ainsi Charbonnier après son doublé victorieux sur la pelouse de Clermont pour un précieux succès (2-1) dans la course à la montée.
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Une entrée, un doublé
Car son entrée en jeu à la la 56e minute au stade Gabriel-Montpied à la place d’Habib Diallo a changé la face de la rencontre. Un quart d’heure a suffi au grand gabarit brestois pour égaliser, et tromper Paul Bernardoni, qui aimantait les ballons jusque-là. Et la belle histoire n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Cinq minutes plus tard, le voilà à point nommé à la réception d’un excellent centre en retrait de Faussurier (décidément incontournable cette saison) pour conclure à bout portant. Un geste simple, certes, mais tellement important…
