Le Stade Brestois 29 a recruté cet été le jeune attaquant Lenny Pintor, en provenance du Sporting Club de Bastia. Courtisé par de gros clubs européens, le jeune international français qui vient de participer à la Coupe du Monde U17 a pourtant rejoint le club de Domino’s Ligue 2. Joint par nos soins, le directeur sportif du club breton Grégory Lorenzi s’en est expliqué :
Un jeune joueur très sollicité
« Je connaissais personnellement Lenny Pintor, étant originaire de Bastia je savais ce qu’il se passait là-bas. Je savais que c’était un joueur qui avait du talent, de là à ce qu’il puisse signer chez nous ce n’était pas couru d’avance, énormément de clubs le sollicitaient. Il a été convaincu par notre discours, le projet présenté et notamment notre nouveau centre d’entraînement et de formation. Sa scolarité étant importante pour lui et ses parents, notre performance en terme de réussite au bac a joué en notre faveur. »
Comme Matuidi à Troyes ?
« Peut-être qu’il est aussi plus simple actuellement de percer dans un club de Ligue 2 ? On lui donnera peut-être plus vite sa chance que dans un club où la concurrence est beaucoup plus rude, ça lui permettra peut-être aussi de se mettre en évidence plus rapidement au haut niveau.
Lenny Pintor s’entraîne déjà avec le groupe professionnel. C’est un garçon qu’on fait naviguer entre les U19 et la CFA2, en attendant sa première convocation en équipe première. Ca se passe très bien, Lenny est un garçon qui sait où il veut aller mais se comporte parfaitement qu’il soit avec des pros ou des 19 ans. Il faut que ça dure. Il a du talent mais est encore jeune, on va le protéger. Après, j’ai un entraîneur qui n’hésite pas à lancer les jeunes, comme Matuidi, Sidibé ou Cabot à Troyes… Jean-Marc Furlan arrive à déceler certains talents, quand il estimera que ce sera le moment pour Lenny Pintor il le fera. »
Un départ vers un grand club européen ?
« Il a toujours été suivi par beaucoup de clubs, c’est toujours le cas. Ca ne change pas notre vision des choses le concernant, ça fait toujours plaisir d’avoir un jeune est surveillé par les plus grands clubs européens. Il a encore trois ans de contrat professionnel, nous sommes sereins. »