Claude Michy a pris la tête de l’UCPF cet été. Le président de Clermont, qui reçoit Lens ce lundi soir (9e journée de Ligue 2), s’est longuement confié à nos confrères de Football365. Il y évoque notamment le modèle économique de son club, basé essentiellement sur l’auto-financement.
« Je vis un peu luxueusement. Je n’ai pas d’actionnaires, j’ai une vision personnelle, un peu différente. L’objectif, c’est que le club puisse passer les bons et les mauvais moments. […] Il faut que le club soit bien géré. Si c’est mal géré, vous mettez la cabane sur le chien un jour. Hors de question de mettre un euro pour faire courir quelqu’un derrière un ballon. Ça doit s’auto-suffire. C’est peut-être de la gestion bon père de famille, mais on est toujours là. Cela nous permet de monter les marches « step by step ». […] L’ambition ne doit pas conduire vers une mauvaise gestion. »
En face de lui, ce lundi, Claude Michy retrouvera un personnage emblématique du foot français, Gervais Martel. Il évoque son homologue :
« C’est quelqu’un qui s’est ruiné dans le football, malheureusement. Il y a un moment, où la passion est dévorante et peut conduire à prendre de mauvaises décisions. Mais ça, on ne le sait qu’après. On est toujours plus intelligent après. Lens, c’est mythique. Mais ce n’est pas parce que c’est mythique qu’ils vont être meilleurs que les autres. »
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