Quatre ans après avoir quitté son poste d’entraîneur principal pour celui de coach de la réserve du RC Lens, Eric Sikora reprend le flambeau. L’ancien défenseur emblématique du club a livré ses premières impressions ce lundi midi à la Gaillette :
« C’est un plaisir de retrouver ce poste-là. Ce n’est pas au meilleur moment mais ce n’est jamais le bon moment. Robert Duverne sera mon adjoint avec Daniel Moreira. Vincent Lannoy s’occupera de la préparation athlétique et Jean-Claude Nadon reste pour les gardiens.
C’est une nouvelle étape pour moi, pour le club aussi. Je remercie aussi l’actionnaire qui a mis sa confiance sur moi. Ce n’est jamais simple de mettre un coach de CFA qui n’a pas trop d’expérience. Nous sommes prêts à relever le défi, à bosser. Cela prendra peut-être un peu de temps. Mais dans le football, ça peut aller très vite. L’intérêt pour le club est de gagner un match le plus rapidement possible pour avoir de la confiance et enchaîner après.
Au niveau des objectifs, on prendra match par match et on verra dans quelques semaines.«
L’état des joueurs ?
« Ce groupe manque de confiance. Quand on prend les matchs de cette année, le premier match à Auxerre, s’il y a nul ou une victoire du Racing, il n’y a rien à dire. Contre Nîmes, ça a ramé sur le plan physique. Entre les résultats de cette année qui ne sont pas forcément ce que l’on attendait, et l’équipe qui était là l’an passé. Il y a possibilité de faire quelque chose de bien. Mais le football, ça se joue dans la tête, avec le mental.
Le groupe est touché, mais il était bien présent ce matin à l’entraînement. Aujourd’hui, tu as un nouvel entraîneur, ça va remettre peut-être ceux qui étaient sur le côté sur le même pied d’égalité.«
L’arrivée de Robert Duverne
« J’étais à la recherche d’un adjoint qui m’appuie sur les séances, avec une expérience et compétence. L’expérience de Robert, à Lyon ou en équipe de France, n’est plus à prouver. La remise à niveau physique est un axe de travail, comme plein d’autres. Aujourd’hui, il faut faire rattraper cela à tout le monde.«
La différence avec 2012 ?
« Quand tu reprends le job, tu as pu à tout ce que tu as pu faire en bien et en moins bien. Voilà, même si je n’ai pas l’expérience de certains sur le banc, tu appliques tes idées. Si ton message passe avec les joueurs, c’est le principal. Ce n’est pas facile de lancer quelqu’un dans un période comme la nôtre. La confiance donnée par les actionnaires, les dirigeants, je vais faire en sorte que ça se passe bien.
La première fois, c’était compliqué du fait que le club était géré par le Crédit Agricole. On s’attendait à des remaniements par la suite. A terme, je savais que ça pouvait s’arrêter. Les actionnaires sont là pour un moment, donc la confiance n’a pas été simplement mise sur l’année en cours.«
Peur d’écorcher l’image ?
« A partir du moment où tu veux devenir entraîneur professionnel, tu as un contrat qui peut s’arrêter au bout de 3, 6 mois, un an ou plus. Que je m’appelle Sikora ou un autre, si je ne gagnes pas, je vais subir ce que les autres ont subi. Tu en es conscients. Je ne pars pas dans cette idée-là.«
L’appel des jeunes ?
« On a des jeunes en CFA qui ont un très bon niveau. A eux de faire les choses pour bousculer la hiérarchie. Si un jeune est meilleur, il viendra dans le groupe et jouera.«
http://maligue2.wpsite.fr/2017/08/20/lens-debordements-reprehensibles-colere-comprehensible/
tous les jeunes du centre de formation essayés jusqu'ici ont montré leurs limites et aucun n'a le niveau de la L2 à part BELLEGARDE