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« A Sochaux, on ne sait pas qui prend quelle décision »

Quentin Hequet a rejoint le FC Sochaux Montbéliard l’été dernier en qualité d’analyste vidéo. L’ancien membre du staff des Chamois Niortais a finalement quitté le club sochalien le mois dernier, après huit mois de collaboration. Invité de l’émission Le Club Sochaux sur France Bleu Belfort, Quentin Hequet est revenu sur les conditions de son départ :

« C’était un problème général par rapport à ma position, je ne savais pas si j’étais considéré comme un membre du staff sportif ou administratif. Il y avait des complications humainement dans le staff, j’ai fait part de ces soucis-là aux dirigeants et on a rapidement trouvé un terrain d’entente pour que ça aille dans l’intérêt de chacun. Tout s’est plutôt bien passé dans la fin de contrat malheureuse. »

Interrogé sur les difficultés sportives du club cette année, Quentin Hequet a livré son point de vue : « On a été performant sur les cinq premières journées, tous les clubs de Ligue 2 utilisent la vidéo et nos points forts ont été rapidement contrés. On n’a pas su trouvé d’alternative à ce qui faisait notre force, ce qui a expliqué notre premier passage à vide. Il y a un manque d’alternative dans le jeu, c’est criant.« 

Enfin, il a été amené à réagir à la non-reconduction du coach principal à la fin de saison de Ligue 2 : « Albert Cartier n’est qu’une première pierre à l’édifice, on sait tous que dans le football l’entraîneur est souvent le premier fusible. Après huit mois en interne, je pense que le problème est nettement plus profond que cela. On ne sait pas forcément qui prend quelle décision. A partir du moment où vous confiez les pleins pouvoirs à un seul homme, il paye les fruits de cette année 2017 catastrophique. Après, on voit dans le rachat de grands clubs à l’étranger, les premiers hommes à être nommés sont des directeurs sportifs qui vont faire le tampon entre l’administratif, la direction et le sportif. A un moment, il aurait fallu avoir un discours, un langage différent qui vienne de l’extérieur et redonne de l’allant à tout le groupe.

Les responsables restent les joueurs sur le terrain, mais je ne pense pas qu’ils aient lâché. Il y a une bonne partie du groupe qui respecte l’institution FCSM, ils travaillent pour un club historique. On parle de l’usure, de la méthode, physiquement c’est exigeant et contraignant et peut-être que certains sont tout simplement au bout du rouleau.« 

http://maligue2.wpsite.fr/2017/04/10/groupe-ledus-candidat-rachat-dun-club-de-4eme-division-espagnole/

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