Marco Simone commence à avoir une certaine expérience dans le domaine du maintien. Avec Monaco, il y a quelques années, puis aujourd’hui au Stade Lavallois. Le technicien italien sait que la route sera encore longue pour maintenir le club mayennais en Ligue 2 au terme de la saison. Mais celui qui n’a jamais proposé sa démission selon ses dires (ce qu’il a dit au directoire : « Si j’ai la certitude que mon départ sera synonyme de maintien, je pars aujourd’hui ») n’a pas renoncé dans son objectif :
« C’est une situation que j’ai déjà vécue. Depuis mes débuts comme entraîneur, c’est même un peu la normalité. À Monaco, j’avais pris une équipe pour la maintenir [en septembre 2011], idem à Lausanne. L’objectif en début de saison était le maintien. Aujourd’hui, je suis donc dans mon « habitat ». J’aimerais un jour en changer, que ce soit à Laval ou ailleurs. Mais pour le moment, je ne me sens pas en difficulté par rapport à la situation du club. »
Dans cette large interview donnée à nos confrères de 20 Minutes, l’ex-coach tourangeau revient sur l’approche du Stade Rennais il y a deux ans. Rennes, un club à part pour lui :
« En général, Rennes m’a toujours plu, même quand j’étais joueur. Je ne sais pas pourquoi… Les couleurs, peut-être. C’est pour ça que je suis allé jouer à Nice [en 2004], le rouge et le noir (sourire). J’ai toujours essayé de défendre l’idée que Rennes pouvait être champion [en 2010-2011]. Aujourd’hui, je le répète, il y a des gens au club que je connais, comme par exemple Jean-Luc Buisine, pour lequel j’ai une affection humaine et professionnelle [les deux hommes ont collaboré à l’AS Monaco]. Et j’ai eu un très bon rapport avec le président Ruello quand on s’est vus. »
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