Voici que l’affaire des matchs présumés truqués en Ligue 2 ressurgit. Ce jeudi, l’AFP nous apprend que le parquet national financier (PNF) a demandé, dans des réquisitions datées du 5 janvier, que 8 protagonistes de l’affaire des matchs présumés truqués soient jugés. Et notamment les anciens patrons du Nîmes Olympique, mais aussi Jean-François Fortin, président de Caen.
Pour rappel, l’un des matchs présumés truqués concernait le Caen-Nîmes du 13 mai 2014 (1-1, 37e journée de Ligue 2) avec un nul officialisant la montée caennaise en Ligue 1 et maintenant le NO en L2. Cela débouchera à un retrait de 8 points pour les Crocos au début de l’exercice 2015-2016. A ce titre, le parquet demande que M. Fortin soit jugé pour corruption passive.
Pour rappel, l’histoire des matchs présumés truqués débute à l’automne 2014. A l’époque, Jean-Marc Conrad est le président du Nîmes Olympique avec l’appui de trois investisseurs, Serge Kasparian, Tagmi Rabah et Rani Assaf. Au mois de novembre 2014, suite à des écoutes téléphoniques concernant Serge Kasparian, l’on apprend que plusieurs matchs de l’exercice précédent de Ligue 2 feraient l’objet d’arrangement.
En mars 2015, 2e volet de cette affaire. L’enquête confirme que quatre rencontres (CA Bastia 0–0 Nîmes 0-0, Caen 1–1 Nîmes, Dijon 5–1 Nîmes et Créteil 1–1 Nîmes) ont fait l’objet d’une tentative d’arrangement orchestrée par Serge Kasparian, Jean-Marc Conrad et des intermédiaires. Le NO est provisoirement relégué en National avant que la commission d’appel de la FFF ne le réintègre le club en Ligue 2… mais avec un handicap de 8 points.
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