Chaque hiver, même rengaine. On y va à tâtons, faisant fi des annonces météorologiques. On espère, on croise les doigts. La pelouse est bichonnée, chauffée. L’objectif est simple : lutter contre le froid, le gel. Eviter le report à tout prix. Parfois au détriment de l’intégrité physique des joueurs, du plaisir des spectateurs. La Ligue 2 n’échappe pas à cela. Quel plaisir prend-on dans des conditions intenables où tous les présents au stade ne rêvent que d’une chose : que le match se termine.
Les fans strasbourgeois n’ont pas eu de pot. Mais ils ont vécu finalement un classique regrettable. Un report juste au moment du coup d’envoi. Il ne fallait pas être devin pour imaginer la dégradation rapide d’une pelouse par un -5 bien tassé. Le rectangle vert a pris froid et a très vite pris des couleurs blanchâtre. Le report, logique, aurait dû être anticipé, pour ainsi éviter aux supporters alsaciens (et tourangeaux) de se déplacer pour rien. Un hic de plus…
La Mayenne a, elle aussi, été pris d’un sérieux coup de gel. Mais pas de chance (oui) pour les acteurs. La rencontre allait démarrer, se poursuivre et aller à son terme. Malgré une pelouse dur comme du béton en surface. Jean-Louis Garcia, le technicien d’un Troyes défait, ne trouvait aucune excuse à son revers un gazon qui n’en avait plus que le nom. Mais sa colère exprime un ras-le-bol compréhensible. On ne peut que le comprendre. Pourquoi s’acharner contre les événements climatiques ? Quelles primes obtiennent ceux qui prônent cette dangerosité ?
Et si les rencontres hivernales se disputaient un samedi après-midi ? Supporters Nîmois et Lensois ont plaidé en cette faveur. Une idée incongrue devant l’importance des retransmissions TV. Mais une idée qui va dans le sens du football. Un football trop souvent oublié l’hiver…
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