Faiblesse ou compétitivité accrue ? Difficile de répondre à cette question régulière et légitime. La Ligue 2 avance à un train de sénateur et à chaque journée ses surprises, bonnes ou mauvaises. L’homogénéité de l’antichambre du foot français s’accroît, année après année. Nous y avons d’ailleurs dédié notre billet d’humeur lundi matin.
La statistique suivante tend à confirmer cette impression. Elle n’en est plus vraiment une. Sous sa forme moderne (une L2 à 20 clubs en 1998-1999), jamais un leader n’avait compté aussi peu de points après 17 journées. Sur les 51 distribués depuis le début de saison, 31 ont été pris par Troyes, actuel premier de Ligue 2. Le 2e, Stade Brestois, ne fait pas mieux, mais pas pire (31).
Une montée à moins de 62 points ?
En 2010-2011, Le Mans ne comptait que 32 unités à ce même stade de la compétition. C’est toujours une de plus. On est très loin des 42 affichés par Metz à son compteur, il y a 10 ans (2006-2007). Lors de cette saison, le 4e Dijon se pavanait même avec 32 points…
D’ailleurs, le FCM accédait à l’élite avec 76 points au compteur en 2006-2007. Le Mans loupait le coche en 2010-2011 à la différence de buts et en comptant 62 unités. La montée devrait se jouer dans les mêmes eaux…
http://maligue2.wpsite.fr/2016/11/28/une-ligue-2-au-marquage-extreme/