La saison dernière en Ligue 1, le SCO d’Angers, tout juste promu, a réalisé une excellente saison en se maintenant dans la tranquillité. Parfois moqués pour leur « jeu défensif », les protégés de Stéphane Moulin se sont surtout montrés redoutables sur les coups de pied arrêtés, où l’apport de Pascal Grosbois dans ce domaine a permis aux Angevins d’être rodés dans l’art de cet exercice particulier.
Cette saison, les Chamois Niortais en Ligue 2 ont décidé d’imiter leurs homologues de l’élite et disposent d’une journée par semaine de Pascal Grosbois. Avec la preuve irréfutable du bénéfice de ce travail spécifique en statistiques : « Niort est actuellement à 45 % de réussite sur coups de pied arrêtés malgré des difficultés en début de la saison alors que la moyenne en L1 et L2 est de 27 % sur les cinq dernières saisons« , détaille Grosbois dans La Nouvelle République. « Ça a rapporté dix points à Niort lors des sept derniers matchs.«
Grange : « Le travail spécifique qu’on effectue à l’entraînement est en train de payer »
Et chez le leader brestois lundi (victoire 3-2), les Chamois ont enchaîné une 4e victoire de rang en L2, et ont parfaitement mis en œuvre leur plan de bataille avec trois buts inscrits… dont deux sur phases arrêtées. Tout sauf un hasard donc. « J’ai l’impression que le travail spécifique qu’on effectue à l’entraînement avec Pascal Grosbois est en train de payer », abonde Romain Grange, passeur décisif en Bretagne. Plus qu’une impression : une réalité.
Source : La Nouvelle République
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