Pierre Slidja a quitté Valenciennes cet été pour s’engager avec Niort. Mais dans les Deux-Sèvres, l’attaquant de 20 ans n’a jamais disputé la moindre minute en Ligue 2. Pis, il s’est plus souvent absenté pour des « raisons personnelles » que pour autre chose. A tel point qu’aujourd’hui, il est l’objet d’une procédure disciplinaire à son encontre par ses dirigeants dans le but de rompre son contrat. Ce lundi, il a décidé de sortir de son silence pour se confier à Foot-Mercato :
« Je suis en bonne santé et j’ai toute ma tête contrairement à ce que je peux lire ou entendre. En ce qui concerne la mise à l’écart, je tiens à préciser que c’est moi qui n’ai pas repris l’entrainement suite à des motifs entre le club et moi. […] Contrairement à ce qu’il se dit, j’ai été autorisé par le club à m’absenter. J’échangeais de manière fréquente avec le manager général du club (Karim Fradin, Ndlr). [Concernant sa rupture de contrat] Il y a des choses qui ne m’ont pas plu et lors de mon absence j’ai dit par téléphone au manager général du club que je souhaitais quitter Niort. »
Le joueur s’en prend aussi à Denis Renaud, son coach chez les Chamois : « Dès mon arrivée, il (Denis Renaud, Ndlr) m’a écarté. Alors au début, il prétendait que j’étais en surpoids puis au fur et à mesure du temps je m’apercevais que la situation n’évoluait pas. Le coach ne communiquait pas avec moi, même pas « bonjour ». C’est à peine s’il me regardait dans les yeux, il ne me considérait pas malgré la bonne saison que je venais de clôturer à Valenciennes. »
Reste qu’aujourd’hui, Pierre Slidja voit son image sérieusement dégradée. Il en a conscience mais la refuse. « On parle de certains problèmes de comportement ! Mais c’est faux, je suis un mec simple, adorable, et moi j’aime que l’on prenne le temps de me parler. Je n’ai jamais manqué de respect à qui que ce soit. Je respecte mes aînés. Il n’y a rien à défendre, je suis fautif mais je ne suis pas compris. Que l’on arrête de me salir. Concernant mes réactions, j’aurais dû manifester mes émotions autrement et j’ai fait une erreur sur la forme. Après, je sais qu’il y a des manières de faire et la mienne n’a pas été bonne. »