La gueule de bois du lundi matin n’a rien de bien original. Pour les sochaliens, elle se révèle tout de même tenace. Trente-six heures après une humiliation sur la pelouse du CA Pontarlier (2-0), modeste club de CFA 2, le FCSM a encore la tête lourde. Sonnée, assommée, avec les relents d’une fin d’après-midi où l’alcool local aurait trop coulé.
Le Pont est à Pontarlier ce que le Pastis est à Marseille. Une liqueur d’anis qui se consomme, de préférence l’été, avec ou sans eau. Dans le Haut-Doubs, la neige était déjà là en ce début novembre. Ce qui n’a pas empêché une très chaude ambiance autour du terrain. Et le Pont de couler après-match, pour célébrer la victoire des amateurs sur les professionnels sochaliens.
Une victoire qui ne souffre d’aucune contestation. Le FC Sochaux Montbéliard fait partie des six mauvais élèves de Ligue 2 à quitter la Coupe de France dès le 7ème tour. Après avoir vécu une superbe aventure l’an passé, possiblement salvatrice dans la course au maintien en Ligue 2 alors que le club était mal en point. Après une éclaircie estivale, le FCSM a de moins en moins de répondant. La déroute à Pontarlier marque une troisième défaite consécutive. Alors qu’en championnat le club doubiste est rentré dans le rang, l’éclaircie cette saison ne viendra pas de la Coupe. Les doux rêveurs miseront sur la Coupe de la Ligue, et difficile de leur donner tort. A Bonal, contre l’Olympique de Marseille, nul doute que les joueurs de l’effectif professionnel trouveront cette fois les ressources pour s’arracher. D’ici là, quatre journées de championnat seront disputées. Il faudra vite décuver, pour s’éviter de nouveaux lendemains au goût désenchanté…
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