Arrivé en cours de saison 2015-2016, Philippe Hinschberger a été l’un des grands artisans de la montée de Metz en Ligue 1. Mais la route ne fut pas simple pour les Lorrains en Ligue 2. Surtout pas lors du dernier match, couperet, à Lens (38e journée de Ligue 2). Les Grenats ne devaient pas céder plus de 6 buts au Havre qui, à distance, accueillait Bourg-en-Bresse. La soirée a failli virer au cauchemar pour les dirigeants, joueurs et supporters messins. Ces derniers voyaient leur équipe perdre 1-0 à Lens, et Le Havre battre 5-0 Bourg. A un but près, le FC Metz n’accédait pas à la l’élite. Philippe Hinschberger se souvient :
« A la sortie, on était lessivés, oui ! Le dernier match m’a déclenché un mini-ulcère de l’estomac. Pendant 4, 5 jours, je n’étais pas bien. Après, on a eu 6 semaines de vacances qui m’ont permis de bien évacuer« , confie-t-il à nos confrères de France Football. Et aujourd’hui, quels sont les changements par rapport à la L2 ?
« Le taf est le même : il faut fabriquer un vestiaire. Le seul truc qui change, c’est le nom des joueurs que tu recrutes, les salaires que tu donnes et tes adversaires. Aujourd’hui, on observe le PSG, l’OM, l’OL, Monaco. La saison passée, Laval, Bourg-en-Bresse. Mais c’est le même boulot. Le plus dur est derrière moi. La montée nécessitait un rythme de victoires. C’était chaud. Ensuite, il y a eu décompression. Maintenant, ce n’est que du bonheur.«