Un gouffre financier sépare la Ligue 1 de la Ligue 2. A l’issue de chaque saison, 3 clubs doivent resserrer leur budget pour rentrer dans les clous et ne pas se mettre en danger de fonctionnement. Ainsi, ceux qui ont vécu des lendemains de L1 dramatiques sont nombreux (Sedan, Evian, Le Mans, Grenoble…). Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, a lui tout fait pour prévoir la catastrophe en amont :
« On s’est enrichis de ces exemples et de notre descente en National (2009) pour essayer de ne pas se mettre dans cette situation. On a 9 M€ de fonds propres, aucune dette. En étant sain, la descente n’a pas été une catastrophe économique. »
A Troyes, le directeur général Francis Boudin concède que cela devient difficile la 3e année en Ligue 2 : « La L 2, c’est évidemment très compliqué, mais pas une catastrophe. Aller un an en L 1 nous permet de vivre deux années en L 2 derrière. Une troisième nous mettrait en grande difficulté. »
Chez les 3 clubs (Troyes, Reims, GFC Ajaccio), aucun emploi n’a été sacrifié et les salaires ont logiquement été réduits (article 761 de la Charte qui prévoit une baisse collective de rémunération de 20%), parfois de l’ordre de 40 à 50%.
Source : L’Equipe
http://maligue2.wpsite.fr/2016/10/20/vers-rupture-de-contrat-de-pierre-slidja-a-niort/
