David Le Frapper quitte le Nord pour rejoindre le sud. Direction Marseille pour l’ancien coach du VAFC, écarté l’hiver dernier au profit de Faruk Hadzibegic. Officiellement parce qu’il ne possédait pas le DEPF, nécessaire pour entraîner en professionnel sans faire encourir une amende au club. De retour avec la réserve valenciennoise, il a préféré rejoindre l’OM cet été. Et en profite pour rétablir certaines vérités.
« D’abord, je dois dire que si j’avais été debout, je serais tombé. Vincent Labrune m’a appelé. Je lui ai dit que j’étais au placard depuis six mois ici. On m’avait promis la CFA 2, on a insisté pour que je ne sois pas sur le terrain, après on voulait me donner les 16 ans. En fait, on voulait que je parte. Du jour au lendemain, je n‘ai plus été dans le projet de VA. Il me restait trois ans de contrat, mais je ne cherchais pas de club pour ne pas être pris en faute. J’attendais qu’on vienne vers moi. »
Bien entendu, partir de Valenciennes ne se fait pas le coeur léger. David Le Frapper paraît meurtri : « Ça me fait ch… VA, c’est mon club, celui qui m’a révélé comme joueur et comme entraîneur. C’est l’histoire de ma vie. Mais ce qui compte, c’est le présent. Et c’est l’OM où j’ai signé deux ans.«
Enfin, il évoque le cas Pierre Slidja. Son protégé n’a pas rejoint Clermont malgré un départ acté. Il n’a pas mis les pieds à l’entraînement depuis la reprise. Derrière, le problème est plus grand : « Il faut se poser la question : pourquoi il ne veut pas jouer à VA. C’est un gamin qui a besoin d’aide. S’il en est là, c’est qu’il y a un problème. Il faut l’écouter. »
Source : La Voix du Nord
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