L’avenir d’un club de Ligue 2 se jouait cet après-midi au tribunal de commerce de Paris. Ce dernier devait désigner le nouveau repreneur du RC Lens. Gervais Martel, le président lensois qui a déposé le bilan de la Holding RCL et ainsi permis l’éviction de son ex-associé Hafiz Mammadov, avait bien évidemment fait le déplacement.
Etaient également présents les protagonistes des 2 offres de rachat. Charles-Kader Gooré, l’homme d’affaire ivoirien, et le duo Ignacio Aguillo–Gilles Fretigne pour Solferino. Charles-Kader Gooré, appelé en premier à défendre son offre, est ressorti assez rapidement de la salle. Devant les journalistes présents, il a indiqué avoir retiré son offre comme l’indique notre confrère de L’Equipe, Joël Domenighetti.
CK Gooré annonce que le projet Solferino est retebu #Rclens pic.twitter.com/MxuoKEfA7r
— Domenighetti Joël (@jdomenighetti) May 18, 2016
De fait, Solferino va devenir le nouveau propriétaire du club même si l’officialisation ne devrait intervenir que la semaine prochaine. Le tribunal ayant mis sa décision en délibéré au 23 mai. Gervais Martel, lui, garde ses fonctions.
CK Gooré n’a pas souhaité déposer un chèque de banque européen. Solferino et G Martel l’ont emporté. #RCLenspic.twitter.com/ZseYZ1U3Uc
— Domenighetti Joël (@jdomenighetti) May 18, 2016
Pour France 3, Charles-Kader Gooré s’est exprimé à la sortie du tribunal et revient notamment sur la demande de ce dernier d’avoir une banque européenne :
« Les conditions n’avaient pas été posées au départ. Nous sommes allés loin car j’étais encore ouvert. A partir de la première audience, nous avons constaté que le président de Lens qui était en bonne intelligence avec nous au départ, il nous a d’ailleurs contacté, il avait déjà fait un choix et été juge et partie. Quelques semaines après la première audience, nous constatons que la condition de venir avec une banque européenne… c’est logique que nous avisons et que nous prenons acte. Nous avions confiance en notre projet et nous avions la capacité d’aller jusqu’au bout. Le but n’était pas de manager un club, mais d’investir et de le faire grandir, de l’amener en première division et faire un vrai projet. Pour investir, il faut la sécurité. A partir du moment où vous n’avez pas la sécurité, vous n’êtes pas certain qu’un jour, vous pouvez librement demander à votre partenaire financier de venir investir avec vous sans que l’on pose une autre condition secrète. Il est bon d’arrêter l’aventure. Nous ne sommes pas des masos. Je souhaite maintenant bonne chance au club de Lens et à ses supporters. Le tribunal n’avait qu’à accepter les règles du jeu et passer aux vérifications. Tracfin vérifie en France. Nous sommes dans un monde moderne où tout est transparent. Je suis choqué ? Oui et non. Nous avions toutes les garanties. Un chèque de banque et l’évidence de fonds.«
étonnant ? et à quand le retrait de l 'autre ?
le problème du R.C.L. c'est Martel, il faut tourner la page et mettre un projet en place avec un homme compétent et non un casino ambulant... J'aime beaucoup le club de Lens comme beaucoup de footballeux mais ce club glisse doucement vers le néant.