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100e de Jean-Luc Vannuchi avec l’AJ Auxerre et puis s’en va ?

L’AJ Auxerre ne connaîtra pas un retour dans l’élite malgré ses ambitions de début de saison. Dans un rôle d’arbitre, les Bourguignons ont connu un nouveau revers face au Havre (1-3). Jean-Luc Vannuchi espérait certainement mieux pour sa 100e sur le banc de l’AJA.

L’ancien défenseur débute avec la réserve du Nîmes Olympique en 2005 avant de prendre les rênes de l’équipe première en 2007. Le natif de Marseille accède à la Ligue 2 avec les crocodiles, mais l’aventure gardoise touche à sa fin en décembre 2008. Un an plus tard, il rejoint le Paris FC avant de connaître le FC Martigues. C’est en 2014 que Vannuchi rallie la Bourgogne suite au licenciement de Bernard Casoni. Sa mission est simple, il a dix journées pour maintenir Auxerre dans l’antichambre. Le technicien réussit ce pari et clôture la saison 2013/2014 à la 16e position avec trois longueurs d’avance sur la zone de relégation. Durant son deuxième exercice, Auxerre passe le plus clair de son temps dans la première partie de tableau et décroche même une finale de Coupe de France face au Paris Saint Germain.

Désireux de jouer les premiers rôles, les dirigeants auxerrois opèrent un recrutement ambitieux. Mais la saison débute mal puisqu’en septembre, Jean-Luc Vannuchi écope de dix mois de suspension dont cinq mois ferme pour « comportement violent envers un officiel ». Des faits qui s’étaient déroulés le 14 août dernier lors d’une défaite face à Laval (3-2). Loin d’être abattus, les partenaires de Sébastien Puygrenier se placent rapidement en position d’outsider. Longtemps dans le coup, les partenaires de Sébastien Puygrenier se contenteront finalement d’une 7e ou 8e position. Un classement qui va mettre le club dans une position financière délicate. L’AJA sera en déficit de 2 millions d’euros à l’issue de l’exercice et son budget sera baissé de 20% lors de la saison suivante. Par manque de recettes, les Icaunais devront réduire les charges dans tous les secteurs.

Côté sportif, le bilan de son entraîneur en Ligue 2 est plutôt positif : 30 victoires, 28 nuls et 27 défaites. Pourtant, le président Cotret n’a toujours pas communiqué sur une éventuelle prolongation de son entraîneur en fin de contrat en juin prochain. Si les deux hommes se connaissent parfaitement pour déjà avoir travaillé ensemble au Paris FC, les relations ne semblent pas au beau fixe ces derniers temps. La tendance serait-elle donc à un départ ?

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