Lundi 17 avril, 22h21, le Dijon FCO n’est pas encore officiellement en Ligue 1. Mais c’est tout comme. Avec 12 points d’avance sur le quatrième à quatre journées de la fin, tout le stade Gaston Gérard peut exploser à l’issue d’une nouvelle victoire 3-0 contre le Paris FC, sa 19ème de la saison. Les joueurs se congratulent, les coachs s’étreignent, le speaker s’enflamme. Pas de doute, Dijon sera en Ligue 1 l’an prochain. Le DFCO ne sera plus en Ligue 2, il ne voulait plus y faire de vieux os. Snif…? Même pas !
Après 4 saisons en Ligue 2, les dijonnais retrouvent un championnat qu’il n’avaient connu qu’à une seule reprise, lors de la saison 2011-2012. Pour en redescendre aussitôt. Suivirent en L2 une 7ème place, puis une 6ème, ensuite une 4ème et enfin le podium assuré lors de cette saison 2015-2016. La progression est linéaire, sereine, logique. A l’image d’un club qui se structure à son rythme et prépare son retour dans l’élite avec de nombreux atouts : un centre de formation, une cellule de recrutement toujours plus performante, un nouveau stade, des nouveaux partenaires… La montée était « programmée » pour la saison 2017-2018, elle arrive avec un an d’avance, et cela ne devrait pourtant pas empêcher le club bourguignon d’être compétitif l’an prochain.
Forcément, la nouvelle aventure de Dijon en Ligue 1 nous intéressera au plus haut point. Elle permettra de valider le travail d’Olivier Dall’Oglio et tout son staff, qui ont toujours cherché à proposer un football donnant envie de venir au stade, tout en sachant se montrer plus réaliste au besoin afin d’aller chercher les points qui manquaient les années précédentes. Le DFCO aura également besoin de quelques renforts pour sa prochaine saison, qui pourront facilement être séduits par le projet du club. Un effectif qui pourra également compter sur des éléments de qualité, à l’image d’un gardien largement taillé pour la L1, Baptiste Reynet, d’un défenseur central comme Christopher Jullien qui pourrait être tenté de poursuivre, un milieu de terrain qui se révèlera au grand public Pierre Lees-Melou ou un attaquant de plus en plus étonnant Loïs Diony.
« Je te salue, ma vieille Dijon » chantait l’autre en rendant hommage à sa ville natale. Moins attachés mais tout aussi touchés par l’accueil reçu à chaque venue au Stade Gaston Gérard, nous saluons le parcours dijonnais et l’ensemble de ce club qui aura su attirer la sympathie, en se montrant le plus professionnel possible, à tous les niveaux. Comme quoi…
perso je ne lâcherai pas MaLigue2.......pour y suivre le Clermont Foot ( que j espère encore el L1 avec nous !! ) et le futur petit poucet le Consolat quartiers nord ! et un grand merci à vous ! ;-)
Merci Philippe tes commentaires auront régulièrement égayé nos articles ! :)