On n’arrête plus Nîmes. Après un succès bien construit contre Brest (2-0) lors de la reprise en 2016, les Crocos ont fait voler en éclats une équipe de Clermont pourtant située sur le podium avant de se déplacer aux Costières pour la 21e journée de Ligue 2. Une victoire éclatante 6-2, une dernière place quittée pour la première fois de la saison, et un triplé pour l’homme de la journée : Steve Mounié.
Avec cette performance, il vient d’entrer dans un club très fermé. Avant lui, seuls Julio Tavares (Dijon) et le meilleur buteur de la division Famara Diedhiou (Clermont) avaient réussi à inscrire trois buts dans le même match. Formé à Montpellier, prêté à Nîmes pour s’aguerrir, Steve Mounié devrait vite convaincre les dirigeants de la Paillade de le reprendre à ce rythme.
Un secteur offensif nîmois inspiré
Car le jeune attaquant (21 ans) est l’homme le plus décisif du NO depuis le début de saison, avec 7 buts et 2 passes au compteur. Mais depuis le début de l’année civile, c’est tout le secteur offensif nîmois qui se (re)trouve. Anthony Koura et Renaud Ripart ont trouvé également la bonne cadence, bien soutenus par un Teji Savanier inspiré. Et dans un rôle de joker désormais, l' »ancien » de la maison gardoise rend bien des services avec son expérience de la Ligue 2. Même si ce rôle est parfois aussi celui de l’ombre. On parle bien sûr de l’homme aux bandelettes : « Filou » Maoulida.
« J’observe beaucoup Toifilou »
« J’observe beaucoup Toifilou. Il réalise toujours des appels de balles très très intelligents, et c’est à moi de m’en inspirer pour le reproduire le week-end », nous confiait d’ailleurs Steve Mounié dans un entretien réalisé en octobre 2015. Débarqué en dernière minute l’été dernier à Nîmes, l’attaquant montpelliérain connaissait évidemment la situation du club avec ses 8 points de pénalité. Mais pas de quoi l’effrayer. « Je ne vois vraiment pas pourquoi on n’arriverait pas à s’en sortir, on vaut aussi bien que tous les autres », nous lançait-il. Depuis, Nîmes a enfin laissé sa place de lanterne rouge et regarde vers le haut. Et Steve Mounié n’y est pas étranger.