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Des coachs expliquent leur fragile situation sur le banc en L2

8. Comme le nombre d’équipes de Ligue 2 ayant déjà changé d’entraîneur. Nîmes, Valenciennes, Créteil, le Paris FC, Sochaux, Metz, Evian et Le Havre. La pression d’une antichambre coincée entre la peur du National et l’espoir de l’élite fait-elle risquer davantage le porte du coach ? Nouveau technicien du FC Metz, Philippe Hinschberger confirme que la problématique de ces entités est d’avoir le derrière coincé entre 2 chaises :

« Le problème est que, sur les 20 clubs de L2, pas un ne peut s’empêcher de penser qu’il va monter et, surtout, qu’il ne peut pas descendre. Les présidents ont aussi la pression des politiques et des actionnaires. C’est compliqué de sortir du National. Et ça peut aller vite dans l’autre sens. Regardez Le Mans, Strasbourg, Grenoble. Si, en plus, il n’y a que 2 montées… Il doit y avoir un projet club et c’est à l’entraîneur d’être choisi en fonction.« 

A l’inverse, un entraîneur brille par sa longévité. Sur le bord de la touche à Dijon, Olivier Dall’Oglio dirige son groupe de mains de maître depuis 4 ans. Record de L2 en cours si l’on excepte le cas Hervé Della Maggiore (depuis 2008) : « C’est dans la durée que l’on juge les gens. Il faut leur laisser du temps car cela apporte de la sérénité au coach, au staff, aux joueurs. Notre objectif est d’évoluer au plus haut niveau dans les 2 ans, mais il n’y a pas de pression particulière.« 

Source : L’Equipe

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