Le Racing Club de Lens s’est imposé 1-0 hier soir en ouverture de la 17ème journée de Ligue 2. Un but marqué par Pablo Chavarria, à l’issue d’un joli mouvement collectif qui a vu Lalaina Nomenjanahary effacer superbement le gardien nîmois avant de redresser le ballon vers le but, l’argentin concluant facilement le travail. Les deux joueurs lensois furent pourtant les moins performants sur le terrain au long de la rencontre. Mais Lens n’est pas à un paradoxe près…
A la volée, on pourrait en citer quelques uns : avoir un nouveau stade et des barrières qui cèdent presque à chaque but, jouer devant plus de 20 000 personnes mais oublier de saluer ses supporters à Ajaccio, posséder une large communauté sur les réseaux sociaux mais ne pas prendre le temps de l’animer convenablement… Bref, ce n’est pas seulement sur le terrain que le RC Lens est déroutant, et les supporters nîmois l’ont également découvert hier soir.
Le frein à main nîmois
Leurs joueurs se sont montrés trop peu réalistes en attaque pour espérer repartir avec le point du match nul, car les situations chaudes se sont multipliées sur le but de Joris Delle. On a également cru sentir certains joueurs limités dans leur envie d’aller de l’avant, respectant les consignes stipulant de bien rester en place pour mieux contrer les Sang et Or. Forcément, quand on a travaillé sous les ordres de José Pasqualetti, ce type d’obligations diffère des habitudes de jeu prônées par l’ancien coach… C’est ce qu’on pouvait le plus regretter pour les nîmois, cette sensation qu’un frein à main retenait certains joueurs dans leur envie de se projeter plus loin et d’aller chercher ces trois points, si utiles pour une équipe toujours loin au classement.
Lens en a profité et n’a rien volé en saisissant sa chance lors d’une seconde période moins vivante que la première. Il n’en fallait guère plus pour le public Sang et Or, ravi de faire son clapping avec des joueurs qu’on sentait pourtant moins satisfaits par leur prestation. Lucides, finalement.
