En clôture de la 16e journée de L2, Nancy accueille Le Havre dans un choc de prétendants à la montée ce samedi (14h). L’occasion pour l’ASNL, meilleure défense du championnat, de tester une nouvelle fois son arrière-garde face à un HAC présentant la deuxième attaque la plus prolifique de la division à l’extérieur.
Le bilan est parlant : 9 buts encaissés en 15 matches de championnat, 7 clean sheets et une seule rencontre terminée avec plus d’un but concédé (2-2 à Nîmes lors de la 4e journée). Si les Nancéiens ne sont pas maladroits devant le but, 3e meilleure attaque de L2 avec 23 réalisations, ils peuvent également compter sur une base arrière solide et étanche. Les statistiques citées un peu plus haut le démontrent bien mais le contenu des matches en atteste aussi. En effet, outre les chiffres, les Lorrains ne laissent que très peu d’occasions à leurs adversaires. Ce ne sont pas les Cristolliens qui diront le contraire. Sèchement battus par Nancy il y a huit jours (0-3), les Franciliens n’ont aucunement inquiété Guy-Roland Ndy Assembe au cours de la partie. Pas un seul arrêt à effectuer pour le gardien international camerounais.
«Pour un gardien, c’est le plus dur lorsqu’il y a seulement un ou deux arrêts importants à réaliser pendant un match, étaye Clément Lenglet dans les colonnes de L’Est Républicain. Guy-Roland le fait très bien depuis le début du championnat. On sait qu’on peut compter sur lui si l’adversaire parvient à se retrouver en bonne position. Ça donne de la confiance, ça permet de défendre sans se poser de questions. Il rassure aussi par la parole». Si le portier des Rouge et Blanc n’a que très peu de travail durant les matches c’est que le «back four» positionné devant lui est efficace. Le quatuor Cétout-Chrétien-Lenglet-Muratori – composé de trois joueurs expérimentés et d’un international espoirs français – donne pleinement satisfaction à Pablo Correa.
Le Havre sait voyager
Les chiffres sont, là encore, significatifs. Le quartet a été aligné à 14 reprises sur les 15 matches disputés. Seul Lenglet, suspendu, avait manqué la réception d’Auxerre (0-1, 8e journée). L’une des deux seules défaites de la saison des Meurthe-et-Mosellans. Certainement pas un hasard. Les Havrais qui débarquent à Marcel-Picot ce samedi savent à quoi s’en tenir.
Mais les Normands ont des arguments à opposer. Le HAC est l’équipe qui a le plus gagné en déplacement (5) et la deuxième formation qui a le plus marqué à l’extérieur (12 buts). De plus, les hommes de Bob Bradley restent sur trois succès de rang hors de leurs bases. Invaincu depuis six rencontres, Le Havre entend bien revenir sur son hôte du jour qui compte cinq unités de plus que lui avant d’aborder ce choc de clôture de la 16e levée de L2.
Cependant, les sociétaires du stade Océane ont du mal face aux équipes du haut de tableau : aucune victoire en quatre matches face à des adversaires du top 6 actuel. Mais selon l’expression bien connue «il y a une première à tout». Reste à savoir si les Havrais sauront méditer l’adage.