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José Riga : « Je pense qu’on n’a pas tremblé »

Deux mois après son dernier succès à domicile, le Metz a retrouvé les joies d’un succès à Saint-Symphorien. En dominant le Paris FC (2-1), la troupe de José Riga est seconde à la différence de buts. Le technicien belge évoque d’ailleurs une prestation solide des siens. Extraits. 

Vous faites une très belle première période, on a l’impression qu’en première période ça peut se finir à 3-4 buts, puis après on a envie de se faire peur…

Je pense qu’on a vu un beau visage. Je voudrais voir deux mi-temps comme ça. Ce que j’aurais voulu c’est de l’efficacité. On a dénombré huit occasions franches. Quand vous rentrez qu’avec un seul but d’écart et que vous concédez un but sur la seule occasion de l’adversaire, ce n’est pas évident dans les têtes. L’entame de match a été bonne, la réaction a été très bonne. Je pense que sur la deuxième mi-temps, la deuxième partie n’était pas mauvaise non plus. Hormis sur la fin, c’est des occasions qui ne sont pas nécessairement franches, on peut les contrôler. Je pense qu’on n’a pas tremblé. A défaut de continuer dans la percussion, on a contrôlé d’une autre façon. Malgré des remaniements d’équipes, parfois forcés parfois voulus, l’implication reste la même. C’est bien de voir que tout le monde reste appliquer.

C’est bien de retrouver la victoire à Saint-Symphorien…

Je dis toujours que si l’on veut réussir notre saison, il faut d’abord réussir nos matchs à domicile. Ça d’ailleurs était mon message d’avant match, j’ai dit « il fautnremontrer qu’ici c’est Metz ». Il faut qu’on retrouve le respect qu’on mérite à domicile. On ne l’avait plus parce qu’on s’était fait bouger. Cette histoire de Nîmes (1-2) nous a coûtée. Mais c’est peut-être une très bonne leçon. Dans les histoires communes récentes, on vit des bons et des mauvais moments.

Comment expliquer le manque de percussion en deuxième mi-temps ? 

Si on rentre avec 3-1 ou 4-1, je pense qu’on a encore l’esprit libéré pour percuter. On a essayé maladroitement. On a beaucoup donné aussi sur l’aspect physique même si on doit encore mieux. On est partagés dans les intentions d’accompagnements entre préserver et continuer à y aller. Ce n’était pas les consignes puisque j’ai simplement dit de continuer à faire pareil. Il faut qu’on travaille là dessus, c’est clair. Je ne connais pas une équipe au monde qui pendant trois minutes, appuie sur le champignon comme on l’a fait. Ce que j’aurais voulu voir en deuxième mi-temps, c’est une alternance entre des moments de contrôle et de percussion.

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