Valenciennes n’y arrive pas. Au Hainaut, les Valenciennois restent sur 388 minutes sans but inscrit, sur 3 défaites en 5 sorties, et 2 nuls vierges. Ce vendredi soir, les Nordistes n’ont pu faire la différence face à Laval (0-0, 13e journée de Ligue 2). Damien Perquis revient sur cette partie, évoque du mieux dans le jeu et dresse un petit bilan après un tiers de saison.
Damien, existe-t-il un problème au Hainaut ?
Contrairement aux autres matchs, il y a eu plus d’actions. Lionel Cappone a effectué un arrêt assez franc. Il y a eu des situations, des corners… Il y a plus de positifs que de négatifs. On est sur le bon chemin. Il faut continuer comme cela. La victoire arrivera à un moment donné.
Vous ne cadrez pas aussi…
On voit à Brest, on a 2 occasions franches, on marque les 2. Marquer des buts, ce n’est pas simple, comme de défendre. Il faut retenir le fait que, pour une fois, il y a eu des actions franches. Si on enchaîne les matchs comme ça, on va marquer et, surtout, prendre les 3 points, car un seul ne suffit pas.
Qu’avez-vous pensez de cette formation lavalloise ?
Cela a été très calme pour moi. Après, les Tango sortent d’un gros match à Evian en Coupe de la Ligue. On aurait pu s’en servir pour gagner. Nous avons eu les occasions mais nous avons manqué de réalisme.
Que vous a dit David Le frapper dans le vestiaire ?
Nous n’avons pas trop parlé. C’était un sentiment mitigé. Le contenu est bon, mais sans le résultat espéré. On a pris 3 points à Brest, un point ce soir. A nous de continuer de travailler. On sort d’un mois d’octobre difficile. Ne pas être plus royaliste que le roi (sourire).
Nous avions échangé après 5 journées… 8 levées plus tard, le constat n’est plus le même. Une analyse de la situation ?
Nous possédons un effectif assez jeune. Faire une saison pleine à ce niveau, ce n’est pas simple. Pouvoir tenir sur 38 matchs, ce n’est pas pareil qu’être bon sur 38 matchs. C’est un apprentissage, tout le monde travaille bien, ça se ressent un peu plus car nous sommes mieux.
Laurent Mazure, à Valenciennes