Ce lundi soir, Clermont a concédé le nul 2-2 sur sa pelouse face à Lens (12e journée de Ligue 2). Mais après une première période ratée, les Clermontois ont su remettre la machine en route. En infériorité numérique après l’expulsion de leur portier, les Auvergnats ont même pris l’avantage, avant de voir un Racing revenir sur le fil. Corinne Diacre ne savait pas vraiment comment prendre ce résultat :
« Il y a un sentiment mitigé. Le match nul reste logique au regard de la partie. Il y a eu plein de faits de jeu dans le match, donc j’espère que c’est équitable. Face à cette équipe de Lens, si on ne jouait pas, on allait avoir des difficultés. Il fallait retrouver notre jeu, aller vers l’avant, ce que les garçons ont bien fait après le repos. L’expulsion de Jeannin, c’est compliqué de ne pas siffler, mais c’est sévère. Le joueur vient dans les gants…«
Pour la 2e fois, seulement, de la saison, le meilleur buteur du championnat (12 buts) Famara Diedhiou n’a pas scoré. Sa coache évoque les qualités de son buteur : « Famara Diedhiou a pris tellement de place en début de saison, mais il est plus attendu par les équipes adverses. On est allé chercher Diedhiou au mercato l’an dernier. Ce joueur était en manque de temps de jeu à Sochaux. Il me fallait quelqu’un pour remplacer Idriss Saadi, même si au départ, ce n’était pas forcément très simple. Il a fallu lui faire comprendre qu’il devait faire des efforts. Cette saison, c’est un autre homme. Le fait qu’on ait voulu le garder, ça lui a donné confiance. Il vit bien dans le groupe. Il est bosseur, généreux. J’espère qu’il retrouvera le chemin des filets rapidement. C’est un compétiteur. Le groupe arrive, sur le plan offensif, à faire des choses intéressantes. C’est donc dommage de faire des erreurs défensives qui nous pénalisent. »
Enfin, Corinne Diacre revient sur ses débuts comme coach chez les pros, et sur une première année, l’an passé, assez délicate : « Je travaille dans un environnement beaucoup plus serein. L’an dernier, il a fallu gérer beaucoup de choses, notamment à l’extérieur du terrain. Il était difficile de travailler sereinement. Le temps d’appréhender le tout, il m’a fallu du temps. Cela a été comme ça pendant 8 mois. Après, j’ai eu la chance d’être sur la même longueur d’ondes avec le président. Aujourd’hui, nous sommes en phase. »
Source : Eurosport 2