On ne sait pas encore si Gabriel Montpied aura un peu plus de monde dans ses travées que d’habitude. On ne sait pas non plus à quel type de match devons-nous nous attendre. Cadenassé ? Ouvert ? Tendu ? Notre connaissance se limite à 2 choses : Clermont tient une cadence élevé. Lens peut sombrer dans la crise.
Clermont ne jure que par Diedhiou. Encore plus à domicile, où aucun autre Clermontois ne s’est illustré en faisant trembler les filets. Diedhiou prend son pied. De fait, tout le collectif auvergnat en profite. 7es, les coéquipiers de l’ancien Spinalien ont l’occasion de prendre la tête… du peloton de chasse derrière le trio Bourgo-Lorrain (on invente, on invente). Une position de 4e qui viendrait bonifier le très bon début de saison des hommes de Corinne Diacre. Ces derniers restent sur 4 matchs sans défaite, confirmant leur 2 nuls à l’extérieur par 2 succès à la maison. Reste à corriger cette défense pas toujours bien disciplinée. Quoi que face à Lens, cela pourrait passer. Car en face, les buts, ce n’est pas ce que l’on enfile avec la plus grande facilité.
Lens, jamais plus d’un but par match
On pensait Lens sur la pente ascendante. Sur le chemin de la rédemption après une entame d’exercice ratée. Eh ben… raté aussi. Les Sang et Or ont chuté à Evian (1-2), sont retombés dans leurs travers à Bollaert contre Laval (1-1). Antoine Kombouaré voit ses choix contestés. Attention, il vient de trancher. Son tonitruant milieu défensif N’Daw a été écarté pour le voyage en Auvergne. 3 points donneraient un peu d’air à une formation qui suffoque toujours plus. La 16e place ne peut être un hasard à ce stade de la compétition. Lens se cherche, encore et toujours. Surtout devant, où les attaques débouchent souvent sur le néant. Quoi que depuis quelques temps, le Racing marque à chaque sortie. Mais jamais plus d’une fois. Il ne faut pas trop en demander. Et si le déclic était pour ce lundi soir ?
Laurent Mazure