Semaine après semaine, le refrain se répète. Lens n’avance pas. Il y a du mieux dans le jeu, mais par séquence. Ce manque de régularité fait défaut à une équipe toujours en quête de repères. Mathias Autret demeure l’une des seules satisfactions du collectif Sang et Or. A son aise contre Laval ce lundi (1-1, 11e journée de Ligue 2), il revient en détail sur ce match et sur ses sensations.
Comment faut-il prendre ce point ?
Cela dépend comment on voit les choses. Au regard du début de match, ça reste un bon point de pris. Après, il y avait mieux à faire et, finalement, ce match nous a rassuré.
Comment on explique ce passage entre une fin de première période délicate et un début de seconde excellente ?
Je ne sais pas. Nous avons parlé dans le vestiaire. L’ensemble des joueurs était remonté. Car nous donnons le but aux Lavallois. C’est peut-être ça qui a fait que nous démarrons à fond cette 2e période. Nous pensions avoir fait le plus dur en égalisant. Mais nous n’avons pas réussi à enchaîner.
Personnellement, vous avez été mieux en première qu’en 2e. Comment l’expliquez-vous ?
Un petit peu de fatigue. Après, oui, j’étais mieux en première mi-temps. Peut-être que le changement de dispositif a fait que les ballons n’arrivaient pas si souvent, donc j’en touchais moins. Il y avait beaucoup de fatigue en fin de match. J’aurais aimé continuer comme en première période.
Quand on a un besoin impératif de 3 points et qu’on prend ce but très tôt, c’est frustrant ?
Oui, c’est dur, mais il ne faut pas psychoter et tergiverser. Il faut se remettre dedans. Certes, on fait une erreur, on prend un but. Mais l’erreur serait de ne pas en marquer un autre. On n’y pense plus.
Que manque-t-il à Lens pour décoller enfin ?
Bonne question… je ne sais pas.
Laurent Mazure