Encore le même refrain. Valenciennes, depuis plusieurs semaines, n’y arrive plus. Et surtout à la maison où les Nordistes restent sur 3 matchs sans avoir marqué le moindre but. Mais David Le Frapper a trouvé quelques signes positifs malgré le revers 1-0 face au Havre ce vendredi soir (11e journée de Ligue 2). Et il ne comprend pas trop la « colère » des supporters.
Une nouvelle désillusion. Comment l’expliquer ?
Déjà, du fait que l’on est un peu timide dans la zone de déséquilibre, là où c’est le plus important. On ne concrétise pas le peu de situations offensives que l’on a. Même si je trouvais que dans le comportement avec ballon, il y a eu du mieux. Mais cela ne suffit pas car on se fait punir sur leur première attaque.
Vous n’avez pas peur que le doute s’installe ?
C’est difficile, je l’ai déjà dit. A partir du moment où l’on ne marque pas de but et où l’on a un public qui siffle… forcément, pour des jeunes joueurs, c’est compliqué. Mais ça fait partie du métier. Sinon, il faut arrêter. On n’est qu’à Valenciennes. Ce qu’il me gêne, c’est que ça ne valide pas le travail effectué. Ils sont dans une débauche d’énergie très forte la semaine. On ne la valide pas le week-end.
La réaction du public a été dure en fin de match, pas avant…
Je peux comprendre qu’il ne soit pas content quand on ne gagne pas. Mais il faut qu’il se mette dans la tête que nous sommes des pros et que nous voulons gagner. Cela ne nous fait pas plaisir aussi de perdre. Quand on ne prend pas de points malgré alors que nous nous donnons les moyens, dire « bougez-vous le cul », c’est très déplacé. Les supporters ont oublié où l’on était il y a quelques mois. On ne va pas faire de miracle.
Laurent Mazure, à Valenciennes