Nicolas Fauvergue a rejoint les rangs du Paris FC cet été, témoignant de l’ambition du club de la capitale de disputer les premiers rôles dans ce championnat de Ligue 2. Après 10 journées faites de nombreux résultats nuls, premier bilan avec l’attaquant parisien.
MaLigue2 : Paradoxalement, votre première défaite en championnat à Auxerre (2-0) va peut-être créer un déclic pour enchaîner sur des victoires ?
Nicolas Fauvergue : On était dans une dynamique plutôt intéressante, avec cet enchaînement de matchs non perdus. Il n’empêche qu’on ne décollait pas. J’espère simplement que cette défaite va permettre d’enclencher sur d’autres choses afin de recoller vers la tête du classement. Au vu de l’effectif et des qualités des joueurs, on n’est pas forcément à notre place même si c’est la vérité de chaque weekend qui nous conduit là. On doit sans doute faire plus et mieux pour y arriver, tout le monde doit en avoir conscience.
On sentait une frustration énorme plus cette série de matchs nuls se prolongeait, avec l’impression de ne pas réussir à gagner en fin de rencontre comme contre Nancy. Une défaite peut dédramatiser la chose et vous relancer ?
C’est clair qu’à la fin, on sentait qu’après un match nul on avait l’impression d’avoir perdu le match. Alors qu’on avancait, même avec un point, et à force de les enchaîner on les prenait comme des défaites. Effectivement, nous ne sommes plus maintenant l’équipe invaincue de ce championnat, peut-être que cela débouchera sur du positif.
Vous recevrez vendredi Ajaccio qui a récemment gagné son premier match, c’est une bonne occasion pour vous relancer tout de même ?
Il faut qu’on arrive à se convaincre de ne s’occuper que de nous, ce qu’on fait bien au quotidien et le reproduire sur le terrain à Charléty. Peu importe l’adversaire.
« Contre Ajaccio, des copains avant et après le match »
A titre personnel, quel sentiment vous habite avant de rencontrer votre ancien club ?
Il y aura en face des amis, des copains, ça aura une saveur particulière même si sur le terrain il n’y aura pas de sentiment particulier. On sera adversaires pendant un match, et toujours copains après !
On sent une réelle difficulté à se procurer des occasions au Paris FC. Que faut-il faire de plus ?
Depuis que je suis arrivé, je regarde les matchs après les avoir joué. C’est criant, on se crée trop peu d’occasions pour pouvoir l’emporter. A nous de faire d’autres efforts, d’être meilleurs dans l’organisation, de façon à être plus incisifs, méchants et productifs devant le but. On y travaille beaucoup.
Ca ne vous tracasse pas trop de ne pas trouver le chemin des filets ?
Pas du tout. C’est typique, que ce soit le poste du gardien ou d’attaquant, c’est cyclique. Je suis dans une période où je ne me crée pas d’occasions, je ne marque pas, mais je sais que si je continue à bien travailler ça reviendra. Et des buts, j’en marquerai d’ici la fin du championnat !
« Je ne sens pas d’équipes de Ligue 2 qui se détachent dans le jeu »
Vous connaissez très bien la Ligue 2, comment voyez-vous cette saison ?
C’est bizarre parce que je ne sens pas d’équipes qui se détachent, notamment dans le jeu. Il y a des équipes très performantes, d’autres moins alors qu’elles seront surement plus haut ensuite comme Auxerre et Le Havre. Ca reste une Ligue 2 très ouverte, avec des équipes très proches les unes des autres. On l’a vu l’année dernière avec le Gazélec, tout le monde peut très bien figurer mais aussi comme Ajaccio, où on s’est battu pour ne pas descendre…
La montée du Gazélec, ça vous a tous décomplexé ?
Bien entendu ! Je l’avais vécu avec Metz aussi l’année précédente, en venant du National. Le Gazélec, son tout petit budget, des joueurs qui n’étaient pas de grande renommée, qui monte en Ligue 1, a montré qu’il n’y avait pas de petites équipes qui ne pouvaient pas monter. Certaines équipes sont beaucoup plus décomplexées aujourd’hui, je pense à Laval, et c’est vrai qu’il n’y a aucune raison pour qu’elles ne puissent pas réitérer l’exploit du Gazélec l’année dernière !
Crédit photos : Paris FC
