Tenus en échec sur la pelouse de Brest samedi après-midi (1-1), les Messins ont aligné un quatrième match consécutif sans victoire en championnat. Toujours invaincus à l’extérieur, les Grenats occupent la 2e place avec trois points d’avance sur Clermont (4e) mais laissent quelques doutes subsister.
«De nouveau, nous avions une équipe remaniée, il y a des enseignements positifs. Néanmoins, pour gagner, il faut plus de choses dans le dernier geste». Au micro de beIn Sports à l’issue de la rencontre, José Riga se montrait lucide et conscient des lacunes de son équipe, privée de Lejeune et Métanire pour cause de suspension. Car pour la quatrième fois de suite en championnat, le FC Metz a patiné dans la semoule. Dans un match sans rythme et décevant entre deux prétendants à la montée, les Grenats ont monopolisé le ballon – 70% de possession en première période ! – mais oublié la créativité en cours de route.
Trop inoffensifs, les Mosellans n’ont jamais attrapé le cadre de Hartock dans une première période qu’ils dominaient stérilement. Et contre toute attente, ils se faisaient piéger juste avant la pause sur la deuxième occasion brestoise (Joseph-Monrose ayant loupé un face-à-face à la 39e) à la suite d’un centre de Batocchio catapulté de la tête par Bryan Pelé dans les filets d’Oberhauser (1-0, 45e). Un scénario étonnant pour les visiteurs face à des Brestois manquant d’implication et d’envie jusque-là.
Brest, invaincu à la maison mais…
Sans le soutien de leurs supporters, interdits de déplacement, les Messins ont néanmoins puisé les ressources nécessaires pour ne pas repartir bredouilles de Bretagne. A la réception d’un centre de Gomes, Palomino égalisait d’un coup de tête décroisé (1-1, 62e) et évitait une deuxième défaite d’affilée aux siens. Il fallait également une parade décisive d’Oberhauser sur une frappe de Platje (82e) pour que Metz ne gamberge pas plus avant la trêve internationale. Dauphine de Dijon, la formation lorraine a tout intérêt à mettre à profit les quinze jours de relâche pour recharger les batteries afin de recevoir les Clermontois plus sereinement.
Du côté d’Alex Dupont – dont la démission a été réclamée par une partie du public – l’invincibilité préservée à domicile ne masquera pas la mièvre prestation de ses ouailles. Sur une série de quatre rencontres sans succès, Brest n’avance guère plus même si la troisième marche du podium n’est qu’à quatre longueurs. Le voyage à Créteil à la reprise sera un bon test pour jauger le réel potentiel d’une formation coincée à une anonyme 10e place.
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