Ce fut un match un peu fou. Ce vendredi soir, Clermont et Bourg-en-Bresse ont livré une belle bataille. Et logiquement, les Auvergnant l’ont emporté 3-2 (10e journée de Ligue 3) après avoir été menés 2-1. Sur le banc, Corinne Diacre n’était pourtant pas inquiète. Et voici Clermont 4e ce matin…
Qu’avez-vous dit à vos joueurs à la pause ?
De continuer à défendre haut comme nous l’avions fait en première période, et si possible d’enfoncer le clou. Ce que l’on n’a pas réussi à faire.
Et à 2-1 pour Bourg, vous avez changé votre système de jeu.
Oui, il fallait faire quelque chose, ne pas s’avouer vaincu. Nous sommes passés en 4-4-2 et cela s’est avéré payant ce soir.
Vous étiez frustrée à 2-1 ?
Non, surprise mais à la fois pas surprise car je connais les valeurs de cette équipe de Bourg. Je n’étais pas énervée. Je sentais qu’il n’y avait pas besoin de s’énerver et que ça pouvait tourner en allant de l’avant. Des occasions, nous en avions encore. Je pense, par contre, qu’il fallait changer quelque chose. Les entrées ont été bonnes ce soir. Cela nous a donné un nouvel allant offensif.
Ce succès intervient au bon moment ?
Cela va faire une bonne coupure. Mais bon, la dernière trêve nous avait fait mal. Nous avons un mois d’octobre assez chargé. Nous finissons bien. Là, nous concrétisons.
Pour Famara Diedhiou, c’est bien qu’il soit là. Ce n’est pas gênant de devoir compter souvent sur lui ?
Il y a 2 poids, 2 mesures. Je ne vais pas cracher dessus, lui non plus. Il y a aussi une grosse animation offensive autour de lui, ce qui lui permet d’être à la conclusion également. Nous devons continuer de travailler devant le but, cadrer davantage.
Le championnat est très ouvert. A un moment donné, allez-vous vous dire que c’est la bonne année ?
Vous savez, l’an passé à la même époque, nous étions au fond du trou. Là, nous n’allons pas nous voir plus beau que nous le sommes. Le classement est anecdotique. Le plus important, c’est les points pris. Il faut travailler. Si nous nous endormons, il va nous arriver des problèmes. L’objectif reste de se maintenir dans les 8 premiers. Le reste, nous en parlerons en 2016, pas avant.