Dijon est arrivé à bout de Laval ce samedi après-midi (2-0, 9e journée de Ligue 2). Un succès important à défaut d’être brillant, qui offre aux Bourguignons un matelas confortable en tête du championnat. Le coach Olivier Dall’Oglio ne pouvait que s’en satisfaire.
Votre sentiment après cette nouvelle victoire ?
Au niveau du résultat, c’est super. 6 succès d’affilée, on rentre dans l’histoire, c’est bien. Sur le 3e match de la saison, que l’on craint, on arrive à passer, grâce à Christopher Jullien. C’est une arme que l’on n’avait pas vraiment jusqu’à présent. Les coups de pied arrêtés sont aussi mieux frappés qu’avant. Cela nous débloque le match.
L’expulsion a aussi aidé ?
Oui, Jérémie Béla est imposant devant, par sa technique et sa vitesse. Cela peut faire basculer un match, ça compte. Ce sont des petits détails importants.
Sur la rencontre, vous ne l’avait pas survolée…
Si on parle du contenu, ce n’était pas grandiose. Dans le contenu, j’attendais mieux. Nous avons perdu énormément de ballons. Sur l’entame de match, la première période, nous étions loin pour récupérer le cuir. L’équipe n’était pas complètement au point techniquement. C’est plus au courage que l’on a gagné. On peut faire beaucoup mieux que ça. Même sur la 2e période, il n’y avait pas d’intention de gérer. Sur la circulation du ballon, j’aurais souhaité quelque chose de plus vif, plus rapide, plus tranchant. Mais ça a été moyen sur le contenu.
Mathématiquement, ça devient intéressant aussi (22 points) ?
Peut-être qu’à un moment donné, nous serons dans la difficulté. Elle peut arriver sur des blessures, des suspensions. Nous attendons avec impatience le retour des blessés. Mais là, au niveau comptable, c’est génial. Je n’aurais jamais pensé à arriver aussi rapidement à ce niveau de résultat. C’est dû à la force que dégage l’équipe. Il faudra maintenant travailler sur certain détails pour aller plus haut. Si on garde ce plaisir-là, on deviendra hyper-sérieux.
La coupure de 10 jours va faire du bien ?
Oui, on en a vraiment besoin. On sait que, sur le prochain match, on sera privé de Christopher Jullien, suspendu. Mais on a vraiment besoin de souffler. Néanmoins, nous ne sommes pas les seuls.