Le RC Lens enchaîne. Les Sang et Or ont disposé ce vendredi soir de Sochaux à Bollaert (1-0, 9e journée de Ligue 2). Sans vraiment être géniaux, les Lensois ont su se montrer opportunistes en fin de partie et offrir un premier succès à leurs supporters. Antoine Kombouaré avait le sourire.
Antoine, on vous imagine forcément heureux.
Je suis totalement satisfait. Quand vous avez touché le fond, aujourd’hui, on seulement être capable d’avoir su gagner à Valenciennes et surtout d’enchaîner, gagner enfin dans ce stade fantastique, magnifique, avec un public toujours derrière nous. C’est une belle récompense pour lui. Je suis un entraîneur heureux. Peu importe la manière, il fallait surtout gagner. Je félicite les joueurs. Bravo à ce qu’ils ont montré. Ils ont fait le job, enfin !
Mais Lens n’a pas dominé outrageusement le FCSM…
Nous avons fait des bonnes entames de période. Nous n’avons pas su marquer. Notre jeu s’est liquéfié. Cela a été laborieux, un peu comme contre Tours. Nous n’étions pas en place, pas capable de lancer des attaques. Mais cette 2e période est très intéressante. J’avais peur que l’on baisse la tête. J’ai eu ce sentiment-là. Mais ce but nous fait beaucoup de bien. Cela s’enclenche du bon sens. Ce but n’est pas le plus beau. Mais il nous rapporte 3 points.
La sortie d’Olsen à la pause était-elle liée à une blessure ?
Non, c’était un choix tactique. Je n’étais pas satisfait de cette 1ère période. Il fallait amener de la fraicheur avec Dème N’Diaye et nous repositionner en 4-4-2, avec des joueurs de couloir. C’était un match équilibré dans l’ensemble. Je suis malheureux pour les Sochaliens. Ils ont fait du bon travail mais repartent avec une défaite. On est passé par là.
Cela vous permet de rattraper le peloton ?
C’était surtout le fait de sortir du bas de classement. Nous étions 19es avant Valenciennes. On se donne un peu d’air avec cette équipe de Sochaux. Il fallait surtout gagner à domicile et valider le bon résultat du derby.
Vous avez trouvé votre équilibre ?
Quand vous n’êtes pas bien au classement, on revient sur les fondamentaux. Tout le monde s’implique défensivement. On voit les milieux faire les efforts. Le bloc se reforme très vite. C’est pour ça qu’on laisse plus de jus. Si vous voulez être costauds, il faut d’abord être solide. Là, c’est bien mais il faut progresser dans le jeu, se lâcher un peu plus, peut-être avec la confiance acquise. Mais je n’ai pas de certitude. J’attends de voir une confirmation.
Propos recueillis par Laurent Mazure, à Lens
