2e défaite de rang pour Le Havre. A Dijon, les Normands ont pourtant mené. Mais trop fébriles, ils n’ont pu ramener 3 points de Bourgogne. Thierry Goudet ne semble pas alarmé et s’enlève toute pression sur ses épaules.
Vous étiez devant au score, mais cela n’a pas suffi…
Oui, nous avons effectué la première période qu’il fallait. Mais nous avons trop reculé derrière. A la pause, nous avons recalé les choses, en demandant de jouer beaucoup plus haut pour se sortir de là. Nous savions qu’à un moment, lorsqu’ils trouveraient Tavarès ou Jullien, nous serions plus en danger. Nous avons eu affaire à une équipe du haut de tableau. Nous sommes dans une période de fébrilité. Nous n’osons plus trop sortir même si nous avons failli égaliser.
Cela risque de compliquer la semaine ?
Oui. Mais nous sommes au 7e-8e match, il ne faut pas paniquer. Dijon ne perdra pas souvent ici. Cela fait 2-3 saisons que Dijon est sur une grosse dynamique. C’est solide. Nous, nous recevrons Metz, nous irons à Créteil. Il faudra être ambitieux, marquer. Il faudra aussi un peu plus de temps pour remettre Matthieu Duhamel dans le coup. Nous devons retrouver notre jeu.
4 défaites en 7 journées, 5 avec la Coupe de la Ligue, cela vous met la pression ?
A moi ? Parce qu’il y a l’arrivée d’un nouvel actionnaire, des nouveaux joueurs ? Une pression de quoi ? Il prendra les décisions qu’il veut. On joue pour essayer de faire le mieux possible, préparer l’équipe pour gagner des matchs. Quand je suis premier au bout de 2 journées, vous ne me demandez pas s’il y a de la pression. La saison est longue. On va d’abord travailler. Il faut que la mayonnaise prenne tranquillement. Il faut que l’on devienne plus solide sur les coups de pied arrêtés. Dans le jeu, on n’est pas ridicules.