C’est mieux, mais c’est loin d’être parfait. Auxerre, en souffrance, s’est défait de Clermont ce vendredi (1-0). Un succès important, surtout sur le plan mental. Reste maintenant à bien récupérer avant de se rendre à Nancy ce mardi. Jean-Luc Vannuchi revient sur cette victoire.
Brahim Konaté, une révélation ?
Une révélation… il avait fait une bonne prestation en Coupe de la Ligue au CA Bastia. On l’avait trouvé un peu timoré. Là, ce soir, son baptême du feu est intéressant. Une confirmation, il y a encore du boulot. Mais nous avions une certitude, c’est qu’il ferait les efforts, et qu’il serait avec l’équipe pour lutter. Et il a fallu lutter pour décrocher les 3 points après le week-end difficile à Evian la semaine passée (0-4). L’équipe a répond présente. Alors sans forcément beaucoup de qualité, beaucoup d’aisance. Nous étions très timorés. Nous avions la peur au ventre après notre défaite à Evian. J’ai demandé à ce que l’on reste solide à la pause, tout en se lâchant offensivement. Nous avons lutté avec nos armes actuelles. Ce n’est pas anodin de prendre 3 points. C’est la victoire d’un groupe qui était fragilisé par pas mal de commentaires. Je ne parle pas spécialement de vous. Mais des commentaires qui mettaient en doute la capacité de ce groupe.
Corinne Diacre parlait de vous comme une équipe malade. Avez-vous le sentiment qu’elle est guérie ?
Non, au regard de la prestation de ce soir, elle n’est pas guérie. Nous n’avons pas eu de maîtrise, nous avions eu les pieds qui tremblaient. Il y a un manque de spontanéité, pas de profondeur. Une équipe qui était le groupe et qui, malgré cela, a su faire face à l’adversité. Le courage a fait le reste. C’est un groupe qui veut avancer, qui n’est pas mort. Cela m’a fait penser à la demi-finale de Coupe de France contre Guingamp l’an dernier. Je retiens l’état d’esprit irréprochable de tout le monde.
Encore une exclusion…
Oui… il faut juste programmer la prochaine. Je ne sais pas qui va être mis dehors à Nancy. Si c’est encore un défenseur, on va être embêté. Non, ce sont des faits de jeu. Il y a l’envie de bien faire qui crée des tensions. Nous sommes pénalisés. Tous les jeudis, une voiture monte à la commission de discipline.
