Plus que jamais leader de la Ligue 2, le FC Metz s’est imposé contre le cours du jeu ce vendredi à Laval (1-0). Un succès étriqué, pas loin d’être immérité. Mais 3 points de plus dans l’escarcelle lorraine. Forcément, José Riga ne retenait que le résultat…
C’est une victoire heureuse ce soir ?
Oui, un succès heureux, on peut le dire. Ce fut un match difficile contre une très belle équipe. Il n’y en a pas beaucoup qui viendront gagner à Laval. Nous n’avons pas retrouvé notre jeu, notre équipe. Nous étions un peu paralysés. Nous n’arrivions pas à enchaîner. Nous nous sommes retrouvés dans la difficulté toute la partie. Nous avons fait bloc. Nous sommes aussi heureux avec un poteau en notre faveur. Laval fera mal et on le savait avant de venir. Après, ce que je sais, c’est que l’état d’esprit nous aide à chaque fois.
Vous avez fait preuve d’un froid réalisme…
Absolument. Il faut pouvoir le faire. Forcément, un entraîneur demande plus que ça. Même si en termes de résultat, c’est parfait, puis nous n’encaissons aucun but. Mais je ne suis pas aveugle, les joueurs sont aussi réalistes. Ce qui est important, c’est que nous avons su contourner cet obstacle. Et je le redis, ce qui me rassure, c’est que ça sera difficile de battre Laval ici.
Vendredi prochain, il y a ce derby. Metz-Nancy, c’est un match particulier ?
Oui, c’est clair. J’ai vécu d’autres derbies. Il existe toujours un parfum particulier. Nous évoluerons à domicile. Je sais tout l’attrait, tout l’intérêt, la passion qui entoure le derby. Ma volonté, c’est que nous soyons à hauteur de ce derby pour nos supporters.
Mais avant, il y a beaucoup de boulot…
Oui, personne n’est dupe. Actuellement, notre force est de faire preuve de réalisme. Si nous avons eu de la chance, il faut savoir la forcer. Mais nous ne pouvons pas toujours compter sur ça, et nous ne pouvons pas baser notre jeu là-dessus.
