Le sentiment est mitigé pour Denis Zanko. D’un côté, le coach lavallois souhaite féliciter ses joueurs pour la production livrée. D’un autre, l’absence d’une victoire reste toujours embêtante. Mais l’entraîneur des Tango est persuadé qu’en remettant les mêmes ingrédients, peu d’équipe pourront résister au Stade Lavallois.
Vous avez eu beaucoup d’occasions et, finalement, Metz l’emporte…
Je pense que ce soir, si une équipe méritait de l’emporter, c’était le Stade Lavallois. Nous avons eu l’emprise sur la totalité du match avec des temps de possession assez exceptionnels. Aujourd’hui, nous parlions de déception, il y a des termes plus forts. Je suis très fier de mes joueurs, ils peuvent être fiers d’eux. Nous avions comme objectif de franchir un palier. Et ce soir, que peut-on reprocher à Laval ? Peut-être son manque de réalisme et d’efficacité. Mais surtout un manque de réussite. Les joueurs peuvent sortir la tête haute car ils ont produit une prestation exceptionnelle.
Vous avez fourni un match plein… et avec un penalty d’oublié.
Vous voulez encore appuyer un peu plus fort (rire) ? C’est quelque chose que je n’ai pas vu, c’est beaucoup trop loin. Si tel est le cas, cela augmentera notre frustration sur ce match. Mais dans le jeu collectif, nous avons vu des choses intéressantes. Laval a affiché un très bon niveau de jeu. Mais Metz a eu la réussite du leader, jusqu’à la fin. Ce n’était vraiment pas pour nous ce soir.
Comment se console-t-on d’un tel résultat ?
Ca doit nous amener beaucoup d’humilité quant à l’analyse des résultats des matchs. Il faut souvent mettre en perspective le contenu du match et le résultat. Sur le contenu, il n’y a pas grand-chose à dire. Le résultat n’est pas au rendez-vous. Mais j’ai tendance à penser que si nous sommes capables de réitérer ce genre de match, nous gagnerons.
