La résignation guette les supporters du FC Sochaux. Ce vendredi soir, pour le compte de la 6e journée de Ligue 2, les Doubistes ont pris une correction à domicile. Bonal était sonné, abattu et consterné devant l’impuissance de son équipe à répondre aux attaques cristoliennes. Celle-ci ont fait mal et le club francilien l’a emporté 3-0. Après la rencontre, le coach du FCSM, Olivier Echouafni, ne voulait pas tomber dans le fatalisme.
C’est un scénario catastrophe ?
C’est une grosse déception, bien sûr, avec tout ce que l’on avait mis en place pour bien préparer ce match. Mais vous pouvez faire toutes les préparations du monde, si vous encaissez un but au bout de 2 minutes de jeu, cela devient compliqué. Alors le scénario catastrophe, oui, au regard de la défaite. Nous avions vraiment envie de repartir du bon pied. Mais ça ne s’est pas passé comme on l’entendait. Quand on regarde cette première période, nous avons des occasions pour scorer. Ce but au bout de 2 minutes de jeu nous a fait mal. Car quand vous commettez de grossières fautes, vous vous donnez un handicap, vous vous pénalisez, vous êtes moins en confiance. Depuis pas mal de semaine, on se met cet handicap-là.
Que vous manque-t-il pour repartir de l’avant ?
Il nous manque de la confiance et de pouvoir marquer. Les situations sont là. Si vous égalisez dans le courant de la première période, ça change la donne. Mes joueurs font des efforts, réellement. Mais ils ne le font pas ensemble. C’est la problématique. Il y en a un qui monte, l’autre a tendance à regarder. Nous devons le faire collectivement.
Aujourd’hui, tout va de travers et, derrière, ça gronde assez sévèrement…
Quand ça ne fonctionne pas, il faut se remettre en question. Le staff le fait fréquemment, régulièrement. Les joueurs doivent comprendre qu’ils portent un maillot qui a une grande histoire. Il faut mettre plus de révolte sur ce que l’on est capable de faire et de réaliser sur ce terrain. Nous allons être soumis à beaucoup de critiques. Mais l’objectif est de remonter cette pente, même si c’est difficile. Nous en sommes capables. Je comprends la déception du public. Tout à fait logique de crier ma démission, ça me paraît plausible. Mais dans ce cas-là, il faut s’arracher et faire corps.