Vendredi dernier, le Paris FC a obtenu un excellent point sur la pelouse de Bonal. A Sochaux, les Parisiens ont fait plus que jeu égal avec leurs hôtes du soir. D’ailleurs, Denis Renaud regrettait presque l’absence de la victoire. Car il sait que dans cette Ligue 2, chaque week-end sera synonyme de combat. Et que les points pris ne sont plus à prendre…
Un résultat décevant ou, au contraire, satisfaisant ?
Sochaux a su exploiter la seule occasion en seconde période. Ils ont fait preuve d’une grande efficacité. Nous, c’est un bon point de pris à l’extérieur contre un adversaire qui doit jouer la montée. Nous continuons notre série de 4 matchs sans défaite, et c’est une très belle chose pour un promu. Mais nous laissons 2 points sur le terrain sochalien.
Paris devient-il un promu ambitieux ?
Non, il n’y a pas d’ambition si ce n’est d’exister à tous les matchs. Nous jouerons notre peau à toutes les rencontres. Nous essayons d’asseoir le club à ce niveau-là. Ce n’est pas parce que nous avons Paris dans notre nom qu’on doit se donner des ambitions qu’on n’a pas. Nous devons rester humbles, mesurés par rapport à des clubs comme Sochaux. Nous essayons d’apprendre en recrutant des joueurs d’expériences. Nous avons besoin de nous structurer, de nous développer. Nous redécouvrons le milieu pro que nous n’avons pas connu depuis 32 ans. Ce n’est pas en recrutant des joueurs d’expériences que nous avons d’autres ambitions que le maintien.
Comment analysez-vous cette Ligue 2 ?
Tous les matchs sont accrochés, peu d’équipes sombrent et inversement. Les grosses cylindrées risquent d’être là à la fin. Ce sera un championnat âpre, qui se jouera sur peu de chose. De mon côté, je souligne l’implication de mes joueurs, le sérieux, depuis le début du championnat. Mais on a l’expérience Orléans en tête. Ils ont bien commencé l’an passé avant de mal terminer.