Toujours lanterne rouge et à la recherche de son premier succès, le Nîmes Olympique a prouvé que la Ligue 2 se jouerait bien à 20. Sur un terrain compliqué les crocos ont mis à mal les nancéiens. Une prestation encourageante pour son entraîneur :
Ce résultat doit être rageant…
Aujourd’hui (hier ndlr), sur le contenu, on était un peu en dedans par rapport aux dernières prestations. Mais dans l’esprit, on y est dans la volonté aussi. C’est dommage de ne pas garder l’avantage plus longtemps. Les adversaires ont joué sur nos erreurs avec des attaquants difficiles à bouger sur le plan athlétique. C’est de bon augure pour la suite.
Ce fameux premier but qui a enfin débloqué, une libération ?
Oui je pense, quelque part même si on n’était pas obnubilé par ça, on y pensait, du moins nos attaquants. On sait qu’on a besoin de marquer, ce soir on marque mais on ne gagne pas. Ça ne fait pas nos affaires mais elles se régleront peut-être à la 37ème journée. Il ne reste plus que 48 points à prendre (sourire).
Comment expliquez-vous ces égalisations très rapides ?
(Après les buts encaissés) Il y a une forme de démobilisation et l’euphorie du but. Quand les joueurs sont partis devant nos supporters c’est une bonne chose mais je sais aussi que parfois ça peut être un retour de manivelle. On avait dit de mettre le premier ballon dans les tribunes sauf qu’on n’a pas eu le temps. Je ne suis jamais satisfait j’en veux toujours plus. De toute façon, le jour où je serai satisfait c’est que je serai à la retraite, je n’aurai plus de journalistes devant moi (sourire) et que je n’aurai plus rien à préparer.
Crédit photo : Fabrice Foures