Des regrets mais beaucoup de fierté. Ce lundi soir, la très jeune équipe valenciennoise n’a pas démérité sur la pelouse de Metz (2-0). Mais par manque de réalisme en première période, les Nordistes ont laissé passer leur chance. Mais ils apprennent toujours d’après David Le Frapper.
Quel sentiment vous anime après ce revers ?
Je suis énormément déçu. Ce soir, ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui a gagné, mais la plus efficace. Depuis le début, je sais que j’ai une base de travail très bonne, avec de vrais footballeurs et des garçons qui ont envie de jouer. C’est bien pour la suite mais dommageable pour ce soir. Nous étions plus proches du 1-1 que du 0-2 qui ne reflète pas la physionomie du match. Maintenant, il ne faut pas rougir des défaites. Même si celle-là est un petit peu amère.
On a vu une deuxième période différente de la première. Qu’avez-vous dit à vos joueurs à la pause ?
Tout simplement la même chose qu’au début de match : on s’installe dans leur camp et on joue. Il était hors de question de fermer le jeu. Car on ne sait pas faire, on a besoin d’être en possession pour s’exprimer le mieux. Mais le regret est de prendre le premier but sur coup de pied arrêté. Sur le penalty, il est anecdotique. Surtout qu’il n’y a pas péno après avoir revu les images. Nous avons été lésés… Mais malgré sa jeunesse, Valenciennes existe et il ne faut pas l’oublier.
Malgré son jeune âge, votre groupe montre des qualités impressionnantes…
J’ai toujours été fier d’eux. Encore plus cette année puisque je les connais. Il se dégage un formidable état d’esprit dans ce groupe. Le jeu passe par le plaisir. Nous ne sommes pas récompensés mais nous ne devons pas baisser la tête. Les joueurs étaient très déçus. Quand on perd, on ne peut pas être content. Mais nous avons de la matière, du contenu. Il faut se servir de ce match pour grandir. J’avais quand même 6 joueurs de moins de 19 ans. Mais ce n’est pas une excuse. Ils ont le niveau. Je suis très fier de ce que j’ai. Je n’ai pas envie de les changer.