Quitter la Ligue 2 pour la Ligue 1 n’est jamais chose aisée et cela s’est confirmé une nouvelle fois cette année. De nombreuses équipes comme Nancy, Brest, Dijon ou Sochaux se sont mêlées à la lutte et ont cru accrocher le Graal qu’est la montée. Et sont restés sur le quai de la Ligue 2.
Une saison est longue et se joue sur des détails : une victoire laissée en route, un but encaissé dans les dernières minutes, une erreur de concentration. Ces aléas peuvent coûter cher surtout lorsque l’on joue une accession en Ligue 1. Pour monter, il n’y a pas de secret, surtout dans un championnat difficile sur le plan physique, la constance dans les résultats est primordiale. Cette saison a encore livré son lot de rebondissements et de nombreuses formations ont connu des passages à vide qui leur ont coûté cher. Et le passage à deux montées la saison prochaine va rendre encore plus compliquée et acharnée l’accession à l’élite.
Dijon a loupé le coche
La formation qui peut avoir le plus de regret n’est d’autre que le DFCO. Les dijonnais ont côtoyé le sommet du championnat tout au long de la saison. La première partie des Bourguignons a été donneuse d’espoirs. Avec une défense solide, Dijon a même été leader de Ligue 2. Sur les neuf premiers matchs, les rouge et blanc n’avaient encaissé que sept buts. En plus d’une défense imperméable, les coéquipiers de Jérémie Béla avaient transformé Gaston-Gérard en une forteresse imprenable, ne lâchant aucun point sur leurs huit premiers matchs à domicile. Après cinq mois de compétition, Dijon était devenu un favori à la montée.
Mais le mois de janvier a été un tournant dans la saison du club côte-d’orien. Quatre défaites de suite en championnat, dont deux lourdes à domicile contre Tours et Nîmes, auront mis à mal le DFCO. Le doute s’est installé et les résultats ne suivaient plus. La perte de leur meilleur joueur, Romain Philippoteaux, lors du mercato hivernal n’a pas arrangé la situation. Pourtant, malgré des résultats moyens et un jeu moribond, Dijon était toujours dans la course et conservait tant bien que mal sa place sur le podium. Mais quelques points perdus bêtement à domicile contre Valenciennes ou Châteauroux ont réduit à néant tout espoir de montée.
Brest et Sochaux ont baissé le pied
Mais Dijon n’est pas la seule formation à avoir lâché des points en seconde partie de championnat. Tout comme le club bourguignon, Brest et Sochaux avaient réalisé une première partie intéressante. Les Bretons et les Doubistes pointaient aux troisième et quatrième place avec le même nombre de points (34). Mais, à l’image de Dijon, ces deux équipes ont manqué de constance et de régularité à la fois dans les résultats et dans les performances. De janvier à mai, les sochaliens n’ont remporté que quatre petits matchs et pris 18 points sur 57 possibles. À de nombreuses reprises, les Lionceaux ont perdu des points précieux en encaissant des buts dans les dernières minutes comme face à Ajaccio, à Dijon ou encore à Auxerre. Ces coups de massue ajoutés à une situation extra-sportive compliquée avec le rachat du club ont fait chuter Sochaux au classement.
Le parcours des Brestois était plus similaire à celui des Dijonnais. Une reprise d’année 2015 plutôt moyenne, mais tout en restant au contact du podium à un point du troisième. Mais dans le money-time, Brest s’est écroulé en ne gagnant que deux matchs sur les dix dernières journées. Pourtant, Alex Dupont s’était renforcé au mercato d’hiver en recrutant Bryan Pelé, Adnane et Courtet. Mais les Bretons ont marqué trois buts de moins par rapport à la première partie de saison… Rempiler pour une saison de plus dans l’antichambre de la Ligue 1 paraît donc logique pour les Brestois.
Un réveil tardif pour Nancy
À l’inverse des autres concurrents à la montée, l’AS Nancy Lorraine a connu un parcours différent. Les protégés de Pablo Correa ont démarré la saison moyennement, alternant le bon et le moins bon, notamment à Marcel-Picot ou les Lorrains ont été capables de battre le Gazélec mais à l’inverse de perdre contre Clermont. À la fin des cinq premiers mois de championnat, l’ASNL comptait sept points de retard sur le podium. Mais Nancy s’est réveillée en deuxième partie de saison, ne chutant que quatre fois. La clé de ce redressement : le repositionnement de Youssouf Hadji en pointe de l’attaque. Le Marocain de 35 ans, qui n’avait pas marqué lors de la première moitié du championnat, a été le grand artisan de la remontée nancéienne en inscrivant 14 buts. Il a permis à son équipe de revenir à la lutte. Mais dans les matchs décisifs contre Angers puis Dijon, Nancy n’a pas réussi à faire la différence et rempile aussi pour une saison…
Crédit photos : DFCO/Vincent Poyet ; SB29 ; ASNL
jamais Dijon n 'a voulu jouer la montée ! -vente de filopoto programmée depuis longtemps -destruction puis reconstruction tribune marathon -fin de cycle et intégration jeunes joueurs prometteurs de CFA et national avec reconstruction de la défense - dans 2 ans ces joueurs et cette défense seront prêts pour la L1 voilà mon point de vue...les "on joue la montée" de Delcourt et daloglio c'était juste pour que les spectateurs ne désertent pas GG !