L’ESTAC compte 57 points après 29 journées de championnat en Ligue 2, avec 17 victoires, 6 matchs nuls et 6 défaites. Avec la meilleure attaque (44 buts marqués) et la défense la plus solide (17 buts encaissés), le goal average de +27 apportant un avantage supplémentaire non négligeable.
A 9 journées de la fin, le club aubois possède 8 points d’avance sur le quatrième, le Gazélec Ajaccio. Un matelas confortable qui avait atteint son maximum lors de la 24ème journée de championnat, avec une marge de 9 unités. Leader dès la 2ème journée de la saison, les troyens n’ont passé que 2 journées en dehors du podium : la 1ère (7ème place) et la 14ème (4ème place). Pour le reste, ils furent chaque jour sur la boîte, avec un leadership incontesté depuis la 18ème journée de championnat.
Certains semblent moins convaincus par l’ESTAC cette année : ces chiffres parlent d’eux-mêmes, à ceux-ci il faudrait ajouter l’ensemble des commentaires des adversaires de l’ESTAC, parmi lesquels on trouve récemment :
– Antony Robic le 12 mars « Troyes est la seule équipe au-dessus du lot et ne commet que très peu de faux pas. »
– Bingourou Kamara le 27 février « Troyes m’a impressionné. Je regardais déjà souvent leurs matchs, et sur le terrain c’est vraiment une équipe super costaud. Ils maîtrisent leur sujet, ils savent ce qu’ils doivent faire et à quel moment.«
– Jérémie Bela le 27 mars « Troyes est l’une des équipes qui pratique le plus beau football en Ligue 2, mais qui a aussi le plus de rigueur. Ce n’est pas un hasard s’ils sont premiers.«
On concèdera à ceux qui veulent l’entendre que le football pratiqué par les troyens est un peu moins « champagne » que celui de l’an passé. En même temps, il lui valait d’encaisser pas mal de buts tout en en inscrivant autant que cette année ! Jean-Marc Furlan a réussi à trouver l’équilibre entre les différentes phases offensives et défensives de son équipe, en tirant d’un groupe construit dès l’an dernier une équipe qui sait gérer ses temps faibles. Et se montrer décisive lors de ses temps forts. Tout en faisant appel à 24 joueurs au cours de ces 29 journées, chacun sachant parfaitement jouer son rôle au moment attendu.
En résumé, tous les voyants sont au vert pour l’ESTAC, qui disputera tout de même un gros match dès samedi à Dijon. Tous ses déplacements seront compliqués, avec Orléans (J31), Nancy (J33), Nimes (J35) puis Brest (J37). Entre temps, les clubs de l’AC Ajaccio (J32), Angers (J34), Arles Avignon (J36) et Châteauroux (J38) se succèderont au stade de l’Aube. Un calendrier pas évident, certes, mais les adversaires doivent être encore plus inquiets de rencontrer ce leader sûr de sa force. D’après les chiffres des 13 dernières saisons, il faut 65 points pour s’assurer la montée en Ligue 1. Autant dire une moyenne de moins d’un point par match pour les troyens, 8 petites unités pour s’assurer nous quitter. C’est tout le mal qu’on leur souhaite !