Au coup d’envoi, l’opportunité était superbe pour l’ESTAC de réaliser un nouveau pas vers la Ligue 1, en prenant 11 points d’avance sur le quatrième. Le Havre pouvait de son côté confirmer son bon résultat contre Clermont et s’offrir une fin de saison un peu plus trépidante.
Dès la 3ème minute de jeu, sur un corner rapidement joué, Carole adresse un centre moyen sur lequel Corentin Jean s’élève très haut et avec beaucoup plus d’abnégation que son adversaire, pour tromper Diallo d’une tête puissante. 1-0 d’entrée de jeu, le match se complique pour le HAC, qui répond toutefois par une frappe de Malfleury (6e) repoussée par Petric. Les havrais ne sont pas ridicules, loin de là, et cherchent à produire du jeu face à un adversaire à son aise et très tranquille. Trop, sans doute, lorsqu’Alexandre Bonnet distille une merveilleuse ouverture vers Geoffrey Malfleury qui butte sur le gardien troyen, avant que Mickaël Le Bihan ne récupère le ballon pour le propulser au fond des filets (24e). L’égalisation havraise est méritée.
Troyes ne met que…3 minutes à s’en remettre, sur un nouveau centre de la gauche de Carole c’est Martins Pereira qui surgit seul au point de penalty et trompe facilement Diallo, pour redonner l’avantage à son équipe (27e). Un gardien havrais qui n’a quasiment pas touché le ballon du match et semble manquer de réactivité sur les deux buts encaissés. Troyes reprend son rythme pépère et le HAC essaye à nouveau de bousculer cette équipe qui maitrise suffisamment la partie pour rentrer aux vestiaires avec cet avantage de 2-1.
En début de seconde période, on reste sur le même schéma, le HAC se procure une belle occasion sur une frappe sèche de Bonnet qui rase la lucarne de Petric (52e). Le Havre continue de croire en ses chances et c’est Romain Saïss qui apporte l’égalisation en reprenant au point de penalty un centre en retrait (58e). 2-2 à l’heure de jeu, on se dit que ce match est loin d’être terminé. Et pourtant, la dernière demi-heure est moins emballante, Troyes attendant les dernières minutes pour pousser légèrement. Sur un corner, la tête de Bekamenga est repoussée par la barre transversale (82e) et, si les offensives troyennes se multiplient, le Havre aurait tout aussi bien pu trouver l’ouverture une troisième fois à l’ultime seconde sans un contrôle manqué de Mendes seul face au but.
Au final, le résultat de parité est logique entre un leader qui n’a pas eu a trop forcé son talent et une équipe du HAC qui retrouve des couleurs et retrouve de belles vertus collectives. A confirmer vendredi contre l’AC Ajaccio au stade Océane…