« Troyes est au-dessus. Le reste, ça se vaut. » Dans notre interview dominicale, Anthony Marin résumait en quelques mots la réalité de cette Ligue 2 version 2014-2015. Un championnat ultra-serré, plus que jamais homogène. L’absence de gros budget et/ou de cadors aux noms ronflants empêche peut-être une ultra-médiatisation de l’antichambre. Elle empêche aussi ce complexe d’infériorité à chaque sortie contre le « gros ».
Mais, revers de la médaille, elle nivelle les valeurs. Elle donne à chacun le pouvoir de battre tout le monde. Mais aussi de se faire gifler. Nancy a goûté aux déboires. Pendant huit matches, et deux points pris, les Lorrains n’ont fait que reculer. Doucement. Car regardez le classement ! Septième, l’ASNL peut encore rêver de podium. Finalement, cinq petites unités la séparent de l’élite. Inconcevable. Dijon a lui aussi connu un janvier noir. Quatre défaites de rang pour ceux qui occupaient la 2e place. Mais malgré cela, les Bourguignons sont toujours sur le podium, troisièmes, comme si de rien n’était.
Le Gazéléc ne fait aucun bruit, lui. Il alterne entre nuls et succès. Pour une position de dauphin, derrière l’insubmersible ESTAC. Presque déjà promu –sans vendre la peau de l’ours– au contraire de dix formations qui, derrière, vont se battre jusqu’au bout afin de valider un ticket sûrement impensable en début de saison. Le cas du Havre, de Laval ou encore de Nîmes, onzième…